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29/03/2018

L’INTÉRÊT NATIONAL EST TOUJOURS ET PARTOUT L’INTÉRÊT DU CAPITAL!



L'unité du prolétariat ne peut se construire que dans la lutte pour ses intérêts immédiats, des intérêts de classe, et non simplement des intérêts de corporations ou de catégories. Dans la lutte sur des revendications corporatistes, c'est-à-dire spécifiques à un seul secteur, et qui ne concernent que ce secteur, non seulement la solidarité ne s'opère pas, mais les "chances" d'obtenir quoi que ce soit seront nuls, autrement dits sans unité point de salut. Le rapport de force restant en faveur de la bourgeoisie : et laisse le mouvement pourrir • Laissant les syndicats négocier en coulisses quelques broutilles, comme un report de date sur telle décision, etc, histoire de dire "notre grève n'a pas été inutile", on connaît la chanson!

L'intérêt de tous les ouvriers en lutte est de s'unir dans une même organisation de lutte et en dehors des syndicats, sur des revendications essentielles et communes à toute la classe ouvrière, avec des méthodes unitaires qui rompent avec les pratiques légalistes, pacifistes, et démocratiques des syndicats, des partis de gauche et leurs extrêmes.

Cette union ne peut se faire qu'en surmontant les barrières, des catégories, des corporations, des sexes, des statuts, ou des "droits acquis" ( ces derniers ne servant qu'à camoufler l'absence de tout droit pour n'importe quel ouvrier affrontant le capital, les "droits acquis" ainsi que "les statuts" ne servent qu'à diviser la classe ouvrière)

SOLIDAIRE OUI MAIS PAS QUE…

Les médias nous abreuvent d'informations sur la manifestation des "cheminots et autres fonctionnaires, mais rien sur les revendications du personnel soignant des hôpitaux, rien sur les revendications du personnel des Ehpad, rien sur les employés précaires, rien sur les retraités, rien sur les chômeurs… Eh, oui, ils n'étaient là que pour grossir les rangs des cheminots et fonctionnaires. Et ne parlons pas de ceux en passe d'être licenciés, près de 85 000 salariés dans les cinq mois à venir, plus d'une soixantaine de boîtes qui vont dégraisser ou jeter l'excédent de prolos. Il y a bon la reprise !

PIQÛRE DE RAPPEL POUR LES MALENTENDANTS
ET  LES MALVOYANTS.

Nos gauchistes l'avouent, ils défendent l'intérêt d'un service public la SNCF et donc des cheminots et leur statut et la corporation qui va avec ! On pourrait comprendre (mais alors avec beaucoup d'indulgences) si le transport ferroviaire était gratuit, mais même pas ! _ Mais il ne faut pas désespérer, nos gauchistes ne manqueront pas de nous appeler à manifester pour la gratuité des transports publics, mais corporation oblige, que pour "les chômeurs uniquement" ….

"ON EST TOUS LE CHEMINOT DE QUELQU'UN" LA BONNE BLAGUE !

"On est tous le cheminot de quelqu'un" avec une rhétorique aussi creuse, le trotskiste de service Besancenot, s'il était conséquent avec lui-même, il aurait dû être solidaire d'un autre service public, celui des flics, qui en septembre 2017 manifestaient, réclamant de meilleures conditions de travail, un budget conséquent pour remplir leurs fonctions, des véhicules adaptés et des locaux salubres. Après tout "On est tous le flic de quelqu'un" - Ben oui… de la bourgeoise et de son système !

Vive la communauté humaine mondiale, à bas la production marchande, produisons pour la satisfaction de nos besoins et réciproquement de l'humanité tout entière, vive la révolution sociale, vive la fraternité, vive l'internationalisme.

19/03/2018

LES SYNDICATS S'ADAPTENT AUX CONTINGENCES ÉCONOMIQUES DU CAPITALISME.

       LA GRÉVE A TEMPS PARTIEL.

Une manœuvre on ne peu plus machiavélique pour décourager et désolidariser l'unité nécessaire pour que notre classe reprenne confiance en sa force. Trois jours de grève par semaine d'avril à juin. Nombreux seront les employé-e-s dans l'impossibilité de faire grève, qui resteront dormir à proximité de leur lieu de travail voir même sur leurs lieux de travail. .
                                 
       LES SYNDICATS SONT LES FOSSOYEURS DE NOS LUTTES
Rendre une grève impopulaire voilà comment on torpille une lutte avant même qu'elle ne commence. Là où le mécontentement n'a jamais été aussi profond dans la population, les syndicats isole la lutte en cantonnant la grève aux seuls cheminots, par des "grèvettes" planifiées de trois jours par semaine pendant trois mois soit 36 jours, autant dire que rien ne bloquera la production dans les bastions du capitalisme, mais qui ne manquera pas de faire monter la colère des usagers qui se retourneront contre les cheminots, contre leurs frères de classe. Il en est de même de l’ambiguïté distillé par les syndicats autour de la défense des "droits acquis", qui rappelons-le n'existe pas, le droit n'étant qu'un rapport de classe, "accordé ou supprimé" par la classe qui domine, il n'est en réalité qu'un vestige de la division de notre classe du siècle dernier.
On ne peut pas faire l'impasse sur la complicité des syndicats qui n'ont pas levé le petit doigt lors des dispositions de la SNCF sur le sale boulot des agents de contrôle de la SNCF en tenue civile confondu parmi les usagers pour prendre les fraudeurs en flagrant délit, il en va de même des agents de contrôle de la SNCF en civil et armés (la SUGE pour la RATP, le GPSR pour la SNCF) Est-ce là aussi les "droits acquis" des cheminots ? Ou le statut des flics SNCF !
          LES SYNDICATS SE FOUTENT DE NOTRE GUEULE !
             DÉBORDONS LES SYNDICATS.
Ce n'est pas aux syndicats d'organiser nos luttes, c'est a nous de prendre l'initiative du combat en dehors des syndicats et contre eux s'ils s'acharnent à faire obstacle à nos luttes. Unissons nos luttes. Notre force est dans notre solidarité de classe avec les laissés-pour-compte, les retraités, les précaires, les chômeurs, les Ford, les Ehpad, les Pimkie, Carrefour, Pages jaunes, La Poste, Castorama, Brico Dépôt, ceux du Groupe Doux, les enseignants, les Hôpitaux et l'ensemble des fonctionnaires, et par-delà des frontières nationales avec nos frères de classe, les cheminots de la SNCB, contre la réforme des pensions du service public en Belgique, etc. La seule réponse que la classe ouvrière doit porter aux attaques de la bourgeoisie, est de riposter par une attaque d'une toute autre envergure, nous ne devons pas être sur la défensive, mais bien de passer à l'offensive. La classe ouvrière doit mener ses luttes en exigeant : " La répartition du travail entre tous, actifs et chômeurs, avec une réduction massive du temps de travail et sans diminution de salaire. " Cette dernière viserait à la fois à la recomposition de l'unité et a sa solidarité de classe et a démasquer la félonie des syndicats et de toute cette merde de gauche bourgeoise. Certes, là n'est pas le sésame, mais nous défions toutes les crapules de reprendre à leurs comptes de telles perspectives ! Cet ultimatum n'est ni économique ni démocratique, il est social et nous ne demandons pas mieux qu'il soit dépassé.
                                                                 SEULE UNE GRÈVE GÉNÉRALE :
En unifiant toute la population peut créer le rapport de force capable de mettre à mal les patrons et les syndicats. Il faut, lorsqu'une grève éclate, refuser de s'enfermer sur le lieu de travail et les poisons que sont les corporations. La solidarité de classe se gagne par la lutte et dans la rue. Ne laissons plus personne négocier à notre place, pour agir, organisons-nous, rompons avec les revendications particulières et isolées. Prenons nos luttes en main dans cette perspective aucune de nos luttes ne sera une défaite, car nous serons chaque fois plus conscients de notre force et de la nécessité d'une solidarité sans faille. 
    PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS,  SUPPRIMEZ LES ARMÉES,  LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES,  LE TRAVAIL SALARIÉ !

13/03/2018

GUERRE DU RAIL OU GUERRE SOCIALE ...


Assez des boniments sur le redressement économique qu’on nous balance pour justifier la suppression des 120 000 postes dans la fonction publique, la politique de Macron est celle des bourgeois, celle des capitalistes qui n'ont d'autre solution que de nous jeter à la rue, pour faire plus de profit. Voilà comment l'indice de la "reprise économique" se met en place, sur le dos de ceux que Macron traite de "fainéants"!

L'état veut privatiser la SNCF pour en faire une machine à faire du cash, mais pour ça  Macron doit rassurer (ses amis) les capitalistes qui espèrent beaucoup de cette privatisation, a la seule condition de faire le sale boulot des licenciements par l'État et ses valets, les négociateurs de profession, c'est-à-dire les syndicats et partis de la gauche bourgeoise inclus, qui même dans l'agonie n'en demeure pas moins nos ennemis de toujours.

À écouter les discours ouvriéristes, ce n'est que les intérêts des bourgeois qu'ils défendent, ainsi le trotskiste Besancenot du NPA dénonce des stratégies économiques désastreuses de la part des directions de La Poste et de la SNCF, est-ce là le discours d'un communiste ou celui d'un consultant en stratégie commerciale ? 
De l'autre côté le double langage des opportunistes de la CGT, Martinez n'est pas opposé à une privatisation d'une partie de la SNCF qui selon lui pourrait être bénéfique", et celle de Laurent Brun secrétaire général de la CGT Cheminots (Inscrit au P"C") lui est contre la privatisation ! Est-ce là la défense des intérêts de la classe ouvrière ?
Inutile d'énumérer les propositions des autres syndicats qui on a quelques subtilités près sont toutes plus nauséabondes les unes que les autres. Leur préoccupation n'est pas celle de notre exploitation, mais celle de la gestion et de la rentabilité capitaliste qu'elle soit étatique ou privé

QU'ELLE SOIT BONNE OU MAUVAISE, LA GESTION DU CAPITAL ON S'EN FOUT !

"Tous leurs chiffres et toutes leurs statistiques tendant à prouver qu'un compromis est nécessaire, que "le changement" n'est possible que graduellement ne sont que purs mensonges au service de l'intérêt capitaliste. Seuls nos intérêts de classe doivent compter et nous devrons les imposer par notre organisation indépendante face à tous ceux (droite, gauche, extrême-gauche, syndicats) qui au nom des impossibilités économiques de l'entreprise ou de la nation veulent faire de nous une masse inerte, soumise et agenouillée devant l'intérêt national."

LES GABEGIES DES PREMIERS DE CORDÉE ON S'EN FOUT !

La raison de notre grève ne doit pas être limitée aux seuls cheminots. Notre force est dans notre solidarité de classe avec les laissés-pour-compte, les retraités, les précaires, les chômeurs,  les Ford, les Ehpad, les Pimkie, Carrefour , Pages jaunes, La poste, CastoramaBrico Dépôt, les enseignants, les Hôpitaux et l'ensemble des fonctionnaires, et par-delà des frontières nationales avec nos frères de classe, les cheminots de la SNCB, contre la réforme des pensions du service public en Belgique etc. Sortons des limites imposées par les syndicats prêts à négocier et à signer n’importe quel accord dans notre dos ! Ne laissons pas les syndicats nous encadrer "dans ce qu'ils appellent les limites du raisonnable" ! 

Après la liberté de licencier, élargie par les ordonnances de Macron, Whirlpool et Castorama, disent merde à la France et merci à Macron en jetant à la rue plus de 750 ouvriers et ouvrières, pour exploiter à moindre coût nos frères de classe en Pologne. Doit-on parler de l'hypocrisie de l'Union européenne qui prétend maintenir  la "pression" sur la Pologne, accusée d'entorse à l'Etat de droit. (La bonne blague... La bourgeoisie nous montre tous les jours qu'elle n'a pas de patrie… Eh bien nous non plus, disons une bonne fois pour toutes : 

MERDE A L'ÉCONOMIE NATIONALE ! MERDE A L'UNION EUROPÉENNE!

Alors si nous ne voulons pas grossir la cohorte des précarisé-e-s, nous ne devons pas nous tromper de cible, dirigeons bien notre colère et restons internationalement solidaire avec tous nos frères et sœurs en luttant contre la dictature de ce système mondial. Aujourd'hui ce n'est plus le monde du "travail" qui doit se battre pour sauvegarder ses conditions ! C'est contre notre condition de classe tout court que nous devons combattre pour en finir une bonne fois pour toutes.

Prenons notre destin en mains, si nous ne voulons pas rester une classe d'esclaves, une seule solution s’offre à nous : lutter pour ne plus avoir à le faire ! Pour nous, il n'y aura pas de mer à traverser ! Les communistes n'ont rien à cacher, ils ne sont ni des utopistes ni des doux rêveurs, ils ne font qu'affirmer les tâches qui incombent à leur classe,  LA RÉVOLUTION SOCIALE 

VIVE LA COMMUNAUTÉ HUMAINE MONDIALE, A BAS LA PRODUCTION MARCHANDE, PRODUISONS POUR LA SATISFACTION DE NOS BESOINS ET CELLE DE L'HUMANITÉ TOUT ENTIÈRE.