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17/11/2015

LE TERRORISME C’EST LE CAPITAL

LE TERRORISME C’EST LE CAPITAL


Arrêtez de nous prendre pour des cons ! Il n’y a ni guerre de civilisation ni guerre de religion dans le carnage que vient de subir la population parisienne ! Ce massacre est commandité par des charognards de bourgeois capitalistes, ce ne sont que des règlements de comptes entre des fractions capitalistes, financé par des pourritures qui prennent pour cible, d’abord et toujours “les populations“ civiles.

L'Alliance occidentale se moque bien de la morale comme des religions, peu leur importe que les états musulmans s’affrontent entrent Sunnite ou Chiites ! L’important est de fourguer leur arsenal de guerre ! 24 rafales et une frégate multi-missions en Égypte, 24 autres pour le Qatar, et les pourparlers avec l’Arabie Saoudite, la Malaisie, l’Inde, la Turquie, et là, il ne s’agit que d’une partie de l'iceberg, comme ils dissent… Le contexte commercial est très positif !

Derrière ces conflits, le camp des Occidentaux, c’est de gagner de nouvelles zones d’influence, de nouveaux marchés et si possible de faire un Yalta du Moyen-Orient pour prendre les positions géostratégiques, géopolitiques, géoéconomiques détenu par la Russie de Poutine. L’occasion  pour Hollande se bourgeois aux dents saignantes, de  prendre une revanche, lui qui n’a toujours pas digéré son échec en Ukraine, dont l’objectif était de déloger Poutine de la Crimée. Les attentats et toutes les horreurs commises par cette bande de nazillons, tombent à pic pour la bourgeoisie et le capitalisme pour satisfaire leurs appétits de brigandages.

Rien de plus abject que ces attentats et toutes les horreurs commises par une bande d’abrutis, aussi lâches que les bourgeois qui les recrutent pour effectuer leurs ignobles besognes, et qui se donnent la mort parce qu'incapable d’assumer leurs crimes. Lâche parce que le terrorisme est l’arme d’une bourgeoisie qui cherche à semer la peur et la soumission ! Lâche sera aussi la riposte de cette alliance bourgeoise qui aura accompli avec le même cynisme, la même lâcheté un bombardement sur une population prise en otage, dans une zone supposée abriter le ou les responsables.

L’ETAT URGENCE !

Ces horribles événements sont l’occasion pour la bourgeoisie de l’égaliser une autre terreur celle de l’État, qui autorise tous les droits à son armée, à ses flics, à sa justice, de tuer, d’arrêter et de condamner tout ce qui sera suspect et ou susceptible de troubler le nouvel “ordre d’État“. C’est la pratique d’un terrorisme tous azimuts qui permettront à l’état d’utiliser tous les amalgames les plus crapuleux pour perquisitionner, interdire, et de censurer. La bourgeoisie se donne tous les moyens et avec des objectifs les plus variés, sans rapport avec la cause initiale. Ces méthodes permettront à l'état d’espionner, de fichier, les opposants à la classe dominante. Hollande décrète “l’état d’urgence“, ça signifie des restrictions des libertés publiques ou individuelles pour des personnes considérées comme dangereuses , de contrôler la presse (bien que cette dernière soit à la botte de l'état), cette décision bourgeoise n'a qu'un seul but disculper la responsabilité de la classe dominante à reconnaître son implication et celle de ses rejetons dans ce massacre !

LE COURS A LA GUERRE ?

Certains groupes nous parlent de “ menace d’une 3e guerre mondiale “. D’autres encore que les guerres locales à répétition au Moyen-Orient peuvent déboucher vers un conflit généralisé. ? De telle supputation ne sont pas des données objectives, puisque sous le règne du capitalisme, la guerre est omniprésente, sa production d’armements démontre cette réalité, les armes ne sont pas fabriquées pour en faire de la dentelle bretonne !

Il s’agit là d’une pure diversion par rapport aux luttes que nous devons mener ! Notre préoccupation majeure de révolutionnaire, c’est le renversement de cette société de merde, qui nous tue chaque jour à petit feu ! Et c’est ce pour quoi nous luttons, contre nos conditions d’esclaves, ou de misère totale, contre notre exploitation en échange d’une aumône, contre nos conditions d’une vie de merde. Notre préoccupation n’est pas de savoir si notre esclavage est plus heureux en temps de paix qu'en temps de guerre. Savoir si le capitalisme court a la guerre ou s’il arrive à maintenir une paix sociale lui permettant de poursuivre notre esclavage, nous préoccupe davantage !

« Nous ne devons pas succomber au matraquage des médias sur la possibilité d'un prochain conflit mondial. Cette propagande veut nous attirer, nous, prolétaires de tous les pays, condamnés à l'exploitation par le travail salarié et à la misère sociale, sur le terrain pourri d'une future "unité nationale «face à l’ ennemi ;c'est -à-dire à oublier que nous appartenons à une classe en lutte contre le capitalisme et ses défenseurs, bourgeois et bureaucrates, qui ont engendré et engendreront  si nous ne réagissons pas révolutionnairement, une autre boucherie qui massacrera à nouveau des millions de prolétaires et que la venue d’une guerre signifierait que le prolétariat international n'aurait pas su l'empêcher par la révolution ! » G.Munis

La menace d’une guerre ne doit pas occulter nos luttes quotidiennes, puisqu’elle est dans les fondements mêmes de cette société mortifère. Pour nous prolétaires, ces menaces d’intimidations, ne doivent pas nous décourager à mener notre lutte de classe. Bien au contraire, il est même urgent de réapparaître sur le devant de la scène sociale non seulement pour faire obstacle à toutes les mesures que nous prépare la bourgeoisie, tant sur le plan social que sur le devenir de l’humanité !

Le capitalisme, c'est la guerre, aucune paix n’est possible tant que cette société de merde ne sera pas anéantie par le prolétariat mondial. C’est en luttant que nous empêcherons que les conflits bourgeois ne se généralisent, c’est en luttant que nous émanciperons l’humanité de cette société de misères et de morts. Le prolétariat lui seul est à même de débarrasser de cette bourgeoisie quel que soit le visage dont elle se drape « démocrate ou fasciste », elles sont les ennemies de la révolution.

Le prolétariat est la seule classe internationale à pouvoir changer le cours de cette histoire inhumaine, en s’imposant par ses luttes, en déclarant la guerre sociale sur tous les fronts de guerre ou au travail notre objectif sera le même contre le capital, contre sa bourgeoisie et ses valets !

A BAS L’UNION SACRÉE - À BAS LE PATRIOTISME COCARDIER - À BAS  L’UNION NATIONALE.
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ VOUS,

SUPPRIMEZ

LES ARMÉES, LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES, LE TRAVAIL SALARIÉ !

ARMES, POUVOIR, ÉCONOMIE AU PROLÉTARIAT !





11/11/2015

DÉCADENCE ET SYNDICALISME

Un système est en crise économique lorsqu'il n'est plus apte à remplir sa fonction économique ; la fonction économique du capital étant l'extorsion toujours plus grande de plus-value, le capitalisme n'est pas aujourd'hui en crise économique. En effet notre exploitation par les capitalistes fonctionne relativement bien pour eux, la plus-value extorquée augmentée sinon comment expliquer le fait que les forces productives continuent de croître [d’un point de vue mondial.]
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Un système est en crise sociale, en décadence, pour les révolutionnaires lorsqu'il a fini de remplir sa fonction sociale, lorsqu'il n'a plus de raison d'être; sociale. Or pour les communistes, le capitalisme ne peut avoir qu'une raison être sociale; la construction des conditions objectives, matérielles de sa destruction révolutionnaire consciente par une classe sociale, le prolétariat. Le capitalisme indépendamment d'une crise économique dans le cas de l’existence prouvée de cette dernière, est en crise de décadence depuis le début du siècle.
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En effet il a unifié le monde, il a créé un prolétariat potentiellement très puisant capable de l'abattre partout et d'en finir avec les sociétés inhumaines ?
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Il a développé les forces productives comme aucune société ne l'avait fait auparavant. Et c'est précisément ce niveau atteint par les forces productives que partira par la révolution et après la révolution socialiste une rapide marche vers communisme intégral. La première preuve de cette décadence nous l'avons à la fois avec la guerre mondiale (prouvant mondialement la brutalité d'un système mondial) et avec la vague révolutionnaire de 1917 à 1937. De la Russie à l'Espagne en passant par la Chine et l’Allemagne, le prolétariat montre qu'il est assez fort pour détruire le capitalisme mondial et bâtir sur ses cendres le communisme, le prolétariat donne la preuve pratique de la décadence d'un système n'ayant plus de raison d'exister. Le capitalisme bande toutes ses forces pour barrer la route au communisme,- à la seule société que représente le progrès, il devient donc entièrement réactionnaire.
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Croissance économique et développement social qui au 19eme siècle avaient fait une commune divergent et s'exposant, la croissance économique ne se fait plus ors qu'en rongeant, qu'en détruisant le développement social. En effet, le prolétariat naissant, malgré l’exploitation forcenée qu'il subissait, avait bénéficié socialement au 19eme siècle (entre autre grâce à ses luttes) de la croissance- économique capitaliste ; il a extrêmement forci, il a acquis relativement à situation antérieure, un peu de culture, de liberté, de possibilités nutritifs, et surtout il a pu s'exprimer en tant que classe indépendante ayant des intérêts propres face à l'exploitation de l'homme par l'homme. Depuis que le prolétariat a montré qu’il était une force révolutionnaire internationale capable de détruire le capitalisme, ce dernier n'ayant plus aucune raison d'être se maintient artificiellement ««péchant par là même le passage révolutionnaire à un type de société réellement humaine permettant un réel développement social. Le capitalisme pêche ce passage révolutionnaire par l'anéantissement et l’écrasement du prolétariat qui n'est classe révolutionnaire qu'historiquement de par sa place dans les relations de production.
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Mais pour écraser le prolétariat, il faut de nouveaux organismes spécialisés cette tâche. Le syndicat se révèle être aux yeux dés capitalistes l'arme anti-ouvrière la plus forte en capitalisme décadent avec le stalinisme qui sut maintenir l’ordre capitaliste quand la bourgeoisie s'en révélait incapable. D'organes ouvriers, les syndicats sont devenus des organes capitalistes en milieu ouvrier. Expliquons brièvement ce changement.
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Le syndicat n'a jamais été révolutionnaire, ni même à de rares exceptions près réformiste, c'est-à-dire qu'il ne s’est jamais proposé ni la destruction révolutionnaire ni la destruction par réforme du capitalisme. C'est un organisme de nature intrinsèque dont les limites ne dépassaient pas le cadre du capitalisme. Quand ce dernier est devenu décadent; le syndicat n'a donc pu que suivre le même chemin s'affirmant de plus en plus comme rouage indispensable au maintient un système devant être abattu. Le syndicat devient donc réactionnaire et contre- révolutionnaire.
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Le syndicat a permit globalement au 19eme siècle une accélération du développement social parce que celui—ci était encore lié à la croissance économique."En ce sens, tout en n'étant pas révolutionnaire, il était positif ″ [mais non indispensable avec où sans eux] car il permettait d'accélérer la maturation des conditions objective. Lorsque ces conditions objectives sont réunies et que le capitalisme n'est pas détruit, alors il devient décadent et tout organisme qui reste sur le terrain capitaliste, qui ne lutte pas directement et uniquement contre la condition d'esclaves salariés et pour le communiste, cesse d'être un organisme prolétarien.
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A partir d'une certaine accumulation et centralisation du capital, de par l'économie dirigée, le despotisme augmente au détriment des libertés que consentait le capitalisme naissant. Et nous n'inventons rien lorsque nous constatons que le syndicat s'est si bien adapté à ce changement qu'il est le roi du despotisme en milieu ouvrier, c'est "le défenseur" de droit divin de la classe ouvrière allant même jusqu'à avoir 100% du droit d'embauche dans certaines entreprises. Et cela ne peut être en aucun cas dû à l'esprit machiavélique d'une poignée de délégués mais bien dû à la nature et à la fonction du syndicat* Cette aide au développement social qu'emportait le syndicalisme n'existe donc plus, car comment accélérer un développement qui n'existe plus, le fait qu'il se maintienne en vie, et avec la force qu'il a, prouve que c’est un organisme capitaliste favorisant non plus un quelconque développement mais la marche vers une barbarie chaque fois plus grande.
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Le capitalisme a développé la seule classe qui historiquement est capable d'abattre -toute société d'exploitation en abattant celle dans laquelle il se trouve, et aujourd’hui Plus que jamais, alors que toutes les conditions matérielles existent, toutes les contradictions contenues dans les sociétés inhumaines ne peuvent trouver de solution que par la résolution de la contradiction exploiteurs-exploités, capital-salariat. Tout organisme politique et économique ne peut se trouver objectivement que dans un camp ou dans l'autre, il n'y a pas de demi-mesure, ni de forces progressives à appuyer favorisant l'accès au communisme eh dehors du prolétariat insurgé.
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Le syndicat est capitaliste et il joue bien son rôle, celui de maquereaux des salariés, il isole ou essaie de récupérer toutes les luttes; attaque les travailleurs les plus révoltés ; dans certains pays capitalistes représentant le devenir réactionnaire et meurtrier du capital, à savoir les pays capitalistes d'Etat, il est même intégré à l'Etat et achète directement la force de travail aux bureaucrates syndicaux qui s’accaparent en partis la plus-value.
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Aujourd'hui les "luttes" syndicales sont des non-luttes, elles ne sont même pas sur le terrain revendicatif du prolétariat. Nous devons combattre tout organisme qui par l'énoncé de ses revendications n'attaque pas et ne vise pas à attaquer l'accumulation du capital et donc par là même le capital et l'exploitation
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Or, les revendications syndicales sont toutes réactionnaires, aucune n'attaque la plus-value sauf dans certains cas lorsqu'il faut prendre le train en marche pour mieux pouvoir l'arrêter plus tard. En ce sens l'action syndicale n'est pas sur le terrain de la revendication de classe, pis, elle l'empêche. Les révolutionnaires ne peuvent juger les revendications qu'en fonction de l'objectif général de la lutte des classes et la révolution sociale. Les revendications à défendre né peuvent être que celles qui s’attaquent aux fondements de 1’exploitation. Tout le contraire de la revendication syndicale.
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De plus et pour finir, nous aurions pu aborder la question d'un autre point de vue. En effet, au moment où les conditions matérielles objectives sont réunies pour là transformation communiste de la société, tout organisme de masse qui se maintient en période de "paix sociale" est forcément réactionnaire. En effet, la révolution sociale étant elle-seule à l'ordre du jour, une organisation prolétarienne dès qu'elle acquiert une certaine influence l'utilise pour détruire le capitalisme et donc empêche là "paix sociale".
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Les révolutionnaires doivent donc combattre toute idée de création d'organisation "de masse se maintenant en période de "paix sociale", toute idée ne serait-ce que d'appui - même "critique“ au syndicat, mais au contraire s'organiser sur des positions révolutionnaires qui conjuguées à l'action de classe sont seules garantes de l'unité" : prolétarienne, de la révolution et du communisme.
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Article paru dans Alarme No JUIL, AOÛT, SEPT-80