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09/06/2017

CES TACHES QUI NOUS INCOMBENT

La bourgeoisie s'acharne depuis des siècles à se maintenir, à maintenir les conditions qui nous contraignent de vendre notre force de travail pour un salaire de misère et qui lui permettent de nous jeter dans une misère plus grande encore au cas où elle n'aurait plus besoin de nous pour la servir. Notre condition d'existence est donc liée aux aléas économiques de ce système ou encore comme dans les siècles passés au bon vouloir du maître "le grand bourgeois", c'est pourquoi la "précarité" est fille de "l'esclavage salarié", tel est notre condition sociale dans le rapport de domination de cette classe de bourgeois . Cela étant dit, si le salariat a pu se maintenir malgré les deux boucheries mondiales et autres turbulences économiques jusqu'au siècle dernier, ce n'est plus vrai aujourd'hui. 

INSÉCURITÉ ET ANGOISSE,  QU'ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE !

Les nouveaux moyens de production et leur technique se dispensent d'une main-d’œuvre qualifiée, ce qui engendre un rapport de domination sans précédent dans l'histoire de l'humanité ouvrant paradoxalement l'ère de la "modernité" en ce qui concerne "les moyens de production" d'une classe bourgeoisie "décadente". Décadente dans le sens ou le système économique qu'elle s'est donné est en complète inadéquation avec les forces de productions  "le prolétariat" et les moyens des productions. 

Comprendre que le capital n’est pas un "propriétaire" mais une notion économique, un rapport social : celui qui s’établit entre la classe qui achète la force de travail et la classe non-propriétaire qui est obligée de vendre sa force de travail parce c’est son unique moyen de subsistance. Ce conflit devient donc socialement ingérable pour la classe bourgeoise et la totalité de son système. Cette société ayant atteint l'extrême limite de son projet historique, toute tentative de sa part pour se maintenir ne peut se faire qu'au détriment absolu des forces productives, "le prolétariat", d'abord par la précarité et dans un second temps, si rien ne l'arrête avant, la pire des paupérisations ou la pire catastrophe  mondialisée. 

Lorsque nous disons que les forces productives, "le prolétariat", dans l'économie capitaliste sont devenues excédentaires par rapport aux performances de nouveaux moyens de production, nous ne disons pas, comme le font certains intellectuels bourgeois, que le prolétariat n'existerait plus, bien au contraire. Le capitalisme a besoin de l’existence d'un prolétariat (cela n'implique pas le plein emploi) pour produire la plus-value et ainsi assurer sa survivance. Nous affirmons seulement, que les conditions objectives, sont non seulement réunies pour une transformation radicale de la société, mais que faute d'une révolution sociale, les tâches historiques qui incombent au prolétariat, ne peuvent que se retourner contre lui !

Nous rappelons ici, que le prolétariat n'est révolutionnaire qu'historiquement, d’où l'extrême importance pour les communistes révolutionnaires d'œuvrer de toutes leurs forces de toutes leurs convictions, à se faire entendre auprès de notre classe, en tout lieu et par tous les moyens, combattre les pacificateurs syndicaux, les dénoncer et pour ce qu'ils sont, des parasites grassement payés au service du consensus, c'est-à-dire de la bourgeoisie !


AUX CONTRATS TRÈS FLEXIBLES, QU'ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE !

Aujourd'hui, l'inaction de la classe ouvrière peut se comprend par la situation générale des salariés devenus tous "précarisable". La peur d'être du jour au lendemain précarisée, alors que nos situations se dégradent de jour en jour par le chantage à l'emploi, l'augmentation du temps de travail non payé, l'accroissement des cadences, les brimades et les menaces de délocalisation,et autres dépôt de bilan. Malgré ce constat de dégradation de nos conditions qui s'amplifient et qui finiront inéluctablement par jeter une partie d'entre nous dans cette précarité, nous sommes bien obligés de constater que ce poids pèse psychologiquement sur l'ensemble de la classe ouvrière et atteint  son objectif, engendré la "soumission"… Alors qu'en réalité, c'est l’ensemble des pays impliqués dans l'enfumage de la" mondialisation" qui sont en proie à la précarité.

Que l’on songe à l’Allemagne et aux « mini-jobs » rémunérés à 1,5 euro de l’heure, que l’on pense au Portugal les fameux « reçus verts », des emplois précaires qui ne donnent droit à aucun jour de congé, ou les employés doivent payer eux-mêmes leurs charges sociales, ou à l’Espagne où nombre de personnes qui hier encore travaillaient, avaient un logement se sont retrouvées au chômage et à la rue. Cette situation vaut plus encore pour la Grèce où des économies financières drastiques reposent sur les plus démunis de notre classe. En Italie, ou chaque mois, on voit l’éclosion de nouveaux contrats exceptionnels : « Contrat de projet », « contrat intermittent », « prestation de services »… Des contrats de merde, pour mieux camoufler la précarité de l’existence et, mieux nous berner par des statistiques mensongères ! En France en février 2017, d'après le rapport complet de la DARES, de onze pages, et étudié scrupuleusement par www.agoravox.fr. D'après leur calcul, nous serions plus de 11 millions de demandeurs d'emploi en France, et de travailleurs pauvres occasionnels. Inutile de préciser que pour les officines de l'état, nous ne serions à peine 4 millions ! 


TOUT COMBAT QUI CE FRACTIONNE DE SON UNITÉ DE CLASSE
 EST VOUÉ A L'ÉCHEC

K.Marx dans sa polémique avec P-J Proudhon, voyait dans " la misère, le côté révolutionnaire, subversif, qui devait renverser la société ancienne”. Citation maintes fois reprises, comme un psaume par tous les curetons de la théo-marxologie. Nous réfutons ces présupposés, et posons la question suivante "Que pourrions-nous attendre de la subversivité venue de la misère? Et que serait la conscience révolutionnaire de cette partie de la population?

Combien de révoltes conduites par des "miséreux" avons-nous vues écrasées par les pouvoirs et leurs forces de répression spécialement conçue pour en venir à bout ! Nous ne devons pas attendre que la misère engendrée par la précarité fractionne notre classe en nous désocialisant et nous écrase sans avoir livré le moindre combat. Si la misère avait les vertus que Marx lui prêtait, nous ne serions pas  à palabrer sur l'urgente nécessité de la révolution sociale. Nous, nous préférons le poing levé de la lutte et de la colère à celle de la main tendue de la misère, prête à vendre son âme au démon bourgeois pour un écu.

 Les tâches des communistes révolutionnaires sont plus que jamais nécessaires, elles doivent être axées sur l'unité internationale de notre classe, ce qui est d'autant plus difficile, qu'aujourd'hui, cette situation de "précarisable" et précarisé(e)s paralyse toute unité d'action et plus encore celle de la solidarité de classe, C’est au sein même de la classe dont nous faisons partie que doit se trouver les lignes de rupture avec les chaînes des "consensus des syndicats et du Capital". Pour établir de nouveaux rapports sociaux, les attaques contre le capitalisme doivent déjà contenir la finalité de ce pourquoi nous luttons, "la révolution sociale".  

Aujourd'hui, un vaste champ d'action s'ouvre à nous avec la disparition physique des philistins de l'aile gauche du capitalisme, nous devons tout mettre en œuvre pour constituer un véritable pôle d'action sur une base claire (à définir) pour que chacun d'entre nous puisse agir et intervenir dans toutes les luttes (des tracts pourraient être publiés sur le net et mis à la disposition de tous) nous devons être prêts, nous savons que ce gouvernement avec la complicité des syndicats vont magouiller notre sort en coulisses et que ces mêmes syndicats auront encore le toupet de nous la jouer dans leur éternelle mascarade de manifestation, si nous sommes, ce que nous prétendons être, alors nous devons plus que jamais agir et réagir vite, non seulement pour que notre classe se réapproprie de ses luttes, mais qu'elle s'affirme et s'émancipe de toutes les entraves, en premier lieu celle des syndicats ! Ne renvoyons pas notre classe dans les ténèbres pour des siècles et des siècles, telle est la responsabilité qui incombe aux communistes révolutionnaires, telle est la responsabilité de son avant-garde.

L'ÉTAT DES LIEUX  EST SANS APPEL

Les réformes que veut faire passer ce gouvernement et la classe qu'il représente, sont des réformes sur ses faiblesses, l'inadéquation de son système social fondé sur l'exploitation d'une majorité de travailleurs, s'effrite de jour en jour par une somme de disposition qui ressemble plus à des soins palliatifs qu'a de véritables solutions devenue caduque. Face a des stratégies capitalistes qui n'ont que faire de la nation ; sous-traitance, délocalisation d'unités de production, la course folle vers des contrées où les coûts de production sont les moins chers, mais qui s'épuisent au bout de quelques années. L'état n'est là que pour renflouer les pertes financières ponctionnées sur le dos de la classe ouvrière et par des endettements… qu'aucun d'entre eux ne sera en mesure de rembourser ! Quant à la réforme du code du travail qu'ils veulent faire payer sur le dos de la classe ouvrière, est une autre solution envisagée pour pallier la désorganisation sociale autant que structurelle d'un capitalisme mondialisé. 

CEUX QUI CHERCHENT UN CONSENSUS AVEC LE CAPITAL, TRAHISSENT LA CLASSE OUVRIERE!

Les revendications qui seraient susceptibles de déboucher sur une conscience plus large auront toujours nôtres appui. Il ne s’agit pas là d’une hiérarchisation, mais nous renonçons de raisonner en termes de défense des droits acquis, car le travail de sape des syndicats et des résidus de l'aile “gauche bourgeoise“ sera alors trop facile de répondre « qu’ils sont eux-mêmes désolés, mais que la crise fait qu’il faut négocier, qu’on a plus les moyens, on a pas trop le choix, ou encore qu’il faut savoir arrêter une grève et accepter de travailler plus pour être de moins en moins rémunérées », si non que l'entreprise va se délocaliser" on connaît la chanson maintes fois reprise en chœur par le patronat et les syndicats, sauf que cela n'empêche pas les délocalisations ou la fermeture par dépôt de bilan, et que comme a chaque fois, nous nous retrouvons être les dindons de la farce… 

Chantage et manipulation ont pour objet nous monter contre nos frères de classe d'une autre partie du monde. Le fait de nous opposer aux capitalismes lorsqu'ils délocalisent leurs unités de production ne doit pas laisser à penser que nous nous opposons à nos frères et sœurs de classe, là ou le capital décide de s'installer, bien au contraire, nous devons leur faire connaitre ce qu'il adviendra lorsqu' à leur tour, ils subiront le même sort ! L'aspect de lutte ne doit pas voiler notre internationalisme prolétarien partout ou on essaye de nous mettre en concurrence "notre classe est une et indivisible". Ceux qui appellent à des revendications constructives ceux-là ne sont pas nos frères de classe. On nous fait marcher avec les serviteurs du capitalisme, ceux qui maintiennent la lutte du prolétariat dans des limites acceptables pour la bourgeoisie. 
La seule réponse que la classe ouvrière doit porter aux attaques de la bourgeoisie, est de répondre par une autre attaque d'une toute autre envergure, nous ne devons pas être sur la défensive, mais bien de passer à l'offensive. À la réforme du code du travail, la classe ouvrière doit orienter la plus pertinente de ses attaques. 
" La répartition du travail entre tous, actifs et chômeurs, avec une réduction massive du temps de travail et sans diminution de salaire. " Cette dernière vise à la fois à la recomposition de l'unité prolétarienne et la nécessité de la révolution sociale. Certes, là n'est pas le sésame, mais nous défions toutes les crapules de reprendre à leurs comptes de telles perspectives ! Cet ultimatum n'est ni économique ni démocratique, il est social et nous ne demandons pas mieux qu'il soit dépassé. 
 
Les reproches qui nous sont maintes fois formulés sont ceux de « notre volontarisme de mettre en avant la nécessité de la révolution sociale » et de négliger les luttes revendicatives d’ordre économique ou pseudo-démocratique !  Autrement dit, eux“ seraient des réalistes et “nous“ des doux rêveurs “idéalistes“ ! Nous répondons à nos détracteurs pour l'unième fois, de quelles revendications parlez-vous ? - celles qui consistent à réclamer ce qui étaient hier considérés comme acquissent et qui ont été reprissent l'avant vieille par la bourgeoisie ? Sinon de quoi parle-t-on ! 

Les tâches des communistes révolutionnaires sont de faire en sorte de mettre en avant ce qui s'inscrit vers notre émancipation et non à ce qui nous lie à l'esclavage salarié. Lorsque le prolétariat s'oppose aux licenciements, il ne cherche pas à s'émanciper de son esclavage, lorsqu'il défend la conservation du code du travail, il ne fait que défendre la réglementation bourgeoise de son exploitation, etc. Cela ne signifie pas que ces revendications n'auront pas notre soutien, mais ce soutien ne peut se dispenser d'être critique, quel que soit le résultat, ce qui sera gagné en matière de lutte (autre que la solidarité dans la lutte) sera si tôt perdu en termes de droit. (La bourgeoisie ne renoncera jamais à récupérer par le droit ce qu'elle a perdu par les luttes ouvrières. 
UN PEU DE MARXISME, ET ÇA REPART !

La praxis considère dans une unité indissoluble le projet d'émancipation, la critique de l'existant (au sens marxiste, c'est-à-dire en tant qu'ensemble des conditions d'existence) et la connaissance de la réalité à transformer. Il s'en suit la nécessité pour les communistes d'avoir toujours à l'esprit une solidarité critique des luttes de sa classe. Rappeler sans cesse qu'en système capitaliste, rien n'est acquis en terme de droit mais obtenu en terme de lutte et donc un éternel combat, mais surtout un éternel recommencement qu'il ne s'agit pas d'oublier. 

En effet, au moment où les conditions matérielles objectives sont réunies pour là transformation communiste de la société, tout organisme de masse qui se maintient en période de "paix sociale, comme par exemple les syndicats asservisseurs, spécialistes du consensus " est forcément réactionnaire. En effet, la révolution sociale étant elle seule à l'ordre du jour, une organisation prolétarienne dès qu'elle acquiert une certaine influence l'utilise pour détruire le capitalisme et donc empêche là "paix sociale ". Les révolutionnaires doivent donc combattre toute idée d'appui même critique au syndicat, mais au contraire les démasquer, les combattre et s'organiser sur des positions révolutionnaires qui conjuguées à l'action de classe sont seules garantes de l'unité prolétarienne, de la révolution et du communisme.

Le capitalisme est de mort lente, capable de nous entraîner dans son tombeau, une chose est certaine, c'est qu'il ne nous remettra pas les clefs de la boutique sans rien tenter, alors aidons le à crever !

A BAS LE SYSTÈME CAPITALISTE !
VIVE LA RÉVOLUTION SOCIALE  INTERNATIONALE 
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS, SUPPRIMEZ LES ARMÉES, LES POLICES, 
LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES, LE TRAVAIL SALARIÉ !

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