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07/05/2017

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2017

Machiavélisme ou réel déclin des castes politiques
L'alliance d'un parti social-démocrate européen 

La stratégie bourgeoise du Parti socialiste a essentiellement consisté à jouer perdant : après une usure calculée du passage de Hollande rien que pour appliquer des lois et des mesures impopulaires, il était évident que Hollande n'avait pas l'intention de se représenter, "sacrifié" plutôt que "condamné" dès son élection au pouvoir. Hollande a fait d'une pierre deux coups, il a flingué sa présidence et le parti qui l'a porté au pouvoir. Avec un secrétaire de parti quasi-inexistant sans autorité et sans crédibilités (Candabèlis qui a été par deux fois condamné à de la prison avec sursis et des amendes dans des affaires d'emplois fictifs et d'emploi de complaisance, en plus de ses faux diplômes.De ce fait Candabèlis ce serait  retrouvé  évincé de son poste et peut être même du champ politique. Quelle autorité aurait-il pu exercer sans être flingué autant par la droite que sur la gauche, Candabèlis n'était donc qu'un vulgaire pantin.

Le bal des maudits

Valls n'avait aucune chance malgré son mea-culpa, ses jérémiades et ses faux regrets sur la loi travail et ses lamentations sur sa politique au 49-3. Valls est un grand comédien qui a su louvoyer et bâtir sa carrière sans jamais être soupçonné de ses malhonnêtetés, Valls c'est un caméléon, "au Parti socialiste, on ne disait plus opportuniste, on disait,- "je suis de la tendance Valls" L'opportuniste Valls se retrouve volontairement évincé à son tour. 

Hamon dans la course a la présidentielle, autant dire que le jeu était gagné d'avance pour Hamon, la polarisation sur le "revenu universel" ayant été la principale diversion la plus contestée au sein du PS, par une virulente attaque de la part de Valls l'ancien Premier ministre d'une politique les plus impopulaires depuis les trente dernières années ! Toutes les attaques de Valls à l'encontre de Hamon 'étaient du pain bénit pour Hamon et "son revenu universel" qui avait eu un certain intérêt chez les jeunes. Sauf que Hamon, un pauvre hère d'une grande naïveté, a-t-il  réellement cru être le candidat du P"S"?. 
Si tôt  le candidat en lice pour la présidentielle, qu'il fut lâché par ses "camarades" frondeur inclus, subissant de la part de son propre camp les plus virulentes critiques, laissant la droite incapable de surenchérir, se contentant d'applaudir. La machine à perdre était lancée.

Fillon le candidat sans finesse de la droite ne fut pas plus chanceux, Sarkozy lui ayant laissé la place en menant une campagne dans la primaire volontairement sans consistance c'est-à-dire sans son opportunisme habituel. Fillon se retrouva être le candidat de la droite, sans même se douter avoir été manipulé. Fillon l'arrogant, le vaniteux, avec des casseroles au cul, des mises en examen des soupçons de corruption, d'emploi fictifs, d'alliance et d'intérêts douteux, etc. Avec des soutiens  plus embarrassant si non pire que lui.  Si tôt le candidat en lice pour la présidentielle, si tôt fut il lâché par les "siens", critiquant à la fois son programme et sa probité tant les affaires judiciaires devenaient de plus en plus crédibles. La machine à perdre était lancée. 

Restait dans la course à la présidence Lepen du Front national et Macron et son pseudo-mouvement "En marche"

 Le FN est un parti qui existe depuis très longtemps, il a été instrumentalisé par Mitterrand dès 83 d’une façon efficace. La même méthode est utilisée aujourd’hui parce que la population a changé, beaucoup plus de jeunes dans ces élections, le rabattage citoyen par les médias a particulièrement été efficace. Jouant sur le dégoûts qu'inspirent cette société corrompue jusqu'à la moelle et éternellement au-dessus des lois, n'a pas eu la crédibilité escomptée par le FN. Le populisme de "gôche" de Mélenchon ayant épuisé ce créneau porteur. En surfant sur ces aspects dont le FN, qui en n'est pourtant pas exsangue, et sa xénophobie même revisitée, il était donc à nouveau facile d’agiter l'épouvantail FN pour forcer l’élection de celui qu’on a au préalable formaté... 

Macron le fils prodigue

La bourgeoisie ayant besoin de faire table ras de ses vieux croûtons qui détiennent la gestion de ses affaires depuis un demi siècle,  n'a rien trouvé mieux que de faire une campagne sur le "Jeunisme" histoire de faire surgir ses rejetons dans l'arène de son pouvoir.  Gauche, droite  tous unis, tous ces faux-cul qui n'ont jamais rien fait d'autre que de nous pomper sang, sueur et vie,voyant là une formidable opportunité pour ne pas sombrer et au moins retrouver une place grassement payée par nos deniers.                                                                   
Macron n'est-il pas le produit du vide d'une caste politique duquel il émane, "l'accélération de la décadence" le saut dans ce même vide?  Président certes, mais surtout, il sera là pour promouvoir "l'Alliance des démocrates européen" regroupant les partis politiques démocratiques, centristes et progressistes libéraux des cinq continents, sa vision n'était-elle pas mondiale. 

Macron est un pur produit de la "post modernité" à laquelle s’identifient une partie de la jeune bourgeoisie européenne, Macron appartient à cette génération issue de la petite et moyenne bourgeoisie de la bobo-sphère et des start-ups produit de la Silicon Valley, ayant pour modèle économique et pour père les Steve Jobs, Richard Branson. Xavier Niel etc.... Mais cette soi-disant génération, aura une chute très rapide et très violente. 

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