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05/07/2016

LOI TRAVAIL : ON NE LUTTE PAS CONTRE DES LOIS RÉACTIONNAIRES, ON LES DÉTRUIT

LOI TRAVAIL : ON NE LUTTE PAS CONTRE DES LOIS RÉACTIONNAIRES, ON LES DÉTRUIT
PAR LA RÉVOLUTION SOCIALE
Toutes les crapules du gouvernement autant que celle des syndicats CGT FO SUD CFDT, chacun dans leur rôle respectif peuvent se féliciter d’avoir réussi à mobiliser le plus important mouvement social depuis les dix dernières années, mais les intérêts des syndicats sont bien différents des nôtres.
Sans minimiser le projet de cette loi crapuleuse, pour nous, le code du travail qu’il soit modifié ou non par la (loi travail) dit loi El Khomri,, restera toujours la loi des bourgeois qui s’autorise le droit de nous exploiter comme bon leur semble. Certes, les patrons pourront fixer les horaires, les salaires et les licenciements à leurs convenances, mais rien n’empêchera la classe ouvrière de se faire justice !

Devons-nous pour autant « lutter pour garder l’ancien code du travail ou lutter pour nous émanciper à tout jamais de “l’esclavage salarié“ ?

Avons-nous donc autant de mépris de nous-mêmes au point d’être aveuglé devant la perspective qui s’offre à nous, celle de nous émanciper d’un système qui ne peut être que de plus en plus réactionnaire !

Nous sommes des prolétaires et c'est nous qui produisons les moyens de reproduire notre existence, nous sommes la force énorme capable de balayer ce système qui nous condamne à travailler, à produire non pour satisfaire nos besoins, mais ceux d'une classe qui se nourrit de nos vies et nous fout aux ordures après usage.

Les syndicats ont tous fait pour diviser la classe ouvrière, en se gardant bien de reprendre le mot d’ordre d’une “ grève générale ». Pour la simple raison qu’une grève générale aurait été beaucoup plus risquée, tant pour les syndicats que pour la bourgeoisie dont ils restent les principaux garants.
Dans une grève générale, la loi El Khomri, l’idiote utile de ce gouvernement, n’aurait suscité qu’un ricanement de mépris pour s’étendre à une cause beaucoup plus sérieuse.

En regardant de plus près la loi travail, nous comprenons mieux ce qui a fait réagir les syndicats, c’est principalement la trouille de perdre leur représentativité dans les branches professionnelles. Une partie de la loi travail visant à court-circuiter les syndicats en supprimant leur représentativité dans les accords de branches professionnelles. La manœuvre de Valls et Gattaz du MEDEF, étant de donner aux petites et moyennes entreprises de ne plus être sous la tutelle des conventions collectives régissant les branches professionnelles. Autrement dit ; la trouille de la CGT FO étant de sauvegarder une partie de leur gagne-pain.

De manifestations en manifestations, calqué sur les débats parlementaires pour bien montrer au gouvernement qu’ils détenaient une force incontournable. Pendant que dans le dos des manifestants les syndicats CGT des différentes corporations (branches) magouillaient pour obtenir quelques garanties principalement celle des secteurs clefs tel les transports, négociation à la SNCF, les enseignants, etc… Du jour au lendemain, la volte-face de Martinez et Mailly,  sont passés du retrait total de la loi El Khomri à quelques articles qui devaient être revisités.

Après avoir fait passer la CGT pour un syndicat jusqu'au-boutiste, rien de tel pour revivifier un syndicalisme moribond, le Premier ministre Valls n’ayant plus (parait-il) de majorité a l’assemblé nationale, dégaine le 49-3 pour faire passer sa loi et remet le couvert en interdisant les manifs “processions“ syndicales. Ce qui a donné un tollé général « de tous nos démocrates de gauche, trotskiste bille en tète, réaffirmant par là leur attachement à la démocratie bourgeoise, C’est-à-dire le droit des bourgeois de continuer à nous exploiter et celui des syndicats à négocier le prix de notre exploitation… Démocratiquement bien sûr ! Les luttes sociales, se moquent bien de savoir si elles sont légales ou illégales ! Et ce n’est certainement pas un avorton vaniteux qui arrêtera le cours de l’histoire lorsque sonnera l’heure de leur défaite !

 Encore une fois dans l’épicerie syndicale, il n’y a pas de syndicats rouges ou de syndicats jaunes, il n’y a que des syndicats dont la fonction est de nous maintenir dans nos conditions d’esclavage salarié, celle de toutes les précarités suivant l’offre et la demande, suivant la conjoncture économique du capitalisme, c’est ce qu’ils appellent la flexisécurité et pour nous la flexiprécarité. « Je prends quand j'ai besoin, je jette quand je n'ai plus besoin », mais il n’y a là rien de nouveau, qui nous ferait regretter un bagne pour un autre.

Les syndicats n’ont cherché qu’à contribuer à l’élaboration du code de notre exploitation, à sauvegarder leur privilège de parasites, car c’est bien en maintenant nos conditions d’esclave que tous les syndicats et les faux partis « communistes » , « socialistes », vivent grassement et confortablement !

REFUSONS TOUTE CAUTION OU APPUI AUX MANIFESTATIONS SYNDICALES
AVEC L'ENNEMI ON NE S'ALLIE PAS... ON LE DÉTRUIT.

Ce qui importe, c'est de savoir si nous continuerons à nous soumettre à l'exploitation de la seule vie que nous ayons ou si nous allons enfin réagir contre notre condition d'hommes écrasés et humiliés ; notre seul mot d'ordre face à ces attaques ne peut qu'être que mort au capitalisme, abolition de l'esclavage salarié est pour le réaliser, détruire ce monde absurde par la révolution sociale.

Cessons de nous faire manipuler par ces bonimenteurs « de la politique et du consensus social » prenons confiance en nous, prenons notre destin en main, organisons-nous nous-mêmes. Crachons sur tous les cortèges organisés par les syndicats, car si nous ne le faisons pas cela signifie que nous sommes incapables de nous insurger contre notre putain de vie d'esclave, traité comme du bétail prêt à marcher vers l'abattoir.

Quant aux "Nuit debout !" À Paris comme en province n’ont été que les laboratoires du Front de Gauche de Mélenchon, au mieux comme au pire des bidules pour aménager la précarité ! Rien d’autre à dire d'un phénomène répétitif qui sent le rance d’un citoyennisme encrotté.

Nous "devons tous contribuer à l'union grandissante du prolétariat. Nous devons créer le rapport de force nous permettant d'en finir internationalement avec le travail salarié, les classes sociales et les frontières !

PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSONS-NOUS, SUPPRIMONS  LES POLICES, LES ARMÉES.  LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES, LE TRAVAIL SALARIE...
                                           ARMES, POUVOIR, ÉCONOMIE AU PROLÉTARIAT ! 


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