Les
syndicats ont décrété une grève perlée pour vous les cheminots et aujourd'hui
votre grève devient de jour en jour impopulaire, accentuée par les propos des
merdes-média télévisuelles et reprises par la presse bourgeoise. Mais nous
devons dire aux cheminots que si impopularité il y a, elle est aussi due par
votre soumission aux directives syndicales qui vous ont berné d'A a Z
LES
SYNDICATS ONT FAIT DE VOUS DES FOURBES
Nombreux sont les
secteurs en lutte qui ont essayé de se joindre à "votre" lutte, mais
toutes les tentatives ont aussitôt été écartées physiquement par les bonzes
syndicalistes lors des manifestations ! Les syndicats ont empêché d'unifier les luttes, car ils savent
que les grèves qui se solidarisent sont les plus dangereuses pour le
capitalisme. Et vous les cheminots, vous n'avez pas levé le petit doigt
pour empêcher de telles saloperies !,
Vous avez toléré et obéi aux ordres des chiens garde du capitalisme, cette attitude ne vous honore pas, votre comportement a fait de vous et de votre "corporation" la fraction la plus anti-ouvrière et purement réactionnaire.
Vous avez toléré et obéi aux ordres des chiens garde du capitalisme, cette attitude ne vous honore pas, votre comportement a fait de vous et de votre "corporation" la fraction la plus anti-ouvrière et purement réactionnaire.
REGARDEZ-NOUS BORDEL DE MERDE ! AVONS-NOUS
DES GUEULES DE NANTIS OU DE PROVOCATEURS
?
Les syndicats ont
refusé la convergence des luttes, ils vous ont dit que c'était la lutte d'une
corporation celle des cheminots et biens nous vous disons qu'avec de tels
comportements, c'est la défaite assurée pour vous les cheminots, mais c'est
aussi la défaite de toutes les luttes actuellement menées par nos sœurs et
frères de classes, ceux des hôpitaux, des Ehpad, des Ford, de Doux, d'Air France, de
Carrefour, de Castorama et Brico Dépôt,
les étudiants, les retraités, les précaires, les chômeurs, etc. C'était
l'occasion d'une solidarité indispensable pour faire fléchir l'arrogance d'un
pouvoir d'une bourgeoisie belliqueuse ! Les syndicats vous ont manipulé
pour consolider "leur pouvoir" de marchands de chair à cracher de la
plus-value !
L'offensive
menée par l'appareil de l'État est aussi une guerre sociale menée par le
Conseil de l'Union européenne dans le cadre d'une "harmonisation" des
politiques économiques Européenne, c'est donc une guerre de classe déclarée
contre toute la classe ouvrière Européenne, nous devons donc tout faire pour
unifier nos luttes par-delà les frontières à celles menées actuellement dans
toute l'Europe.
LE CORPORATISME EST UN TERRAIN
POURRI
Les
syndicats vous ont enfermés sur le terrain pourri du corporatisme et de votre
statut qui vous lient à l'économie nationale en vous flattant d'être de
"bons salariés" responsables soucieux de l'entreprise nationale et de
sa bonne gestion. Votre exploitation n'a rien de spécifique à la nôtre,
l'unification de nos luttes contre les projets des lois du gouvernement Macron,
imposait une rupture totale avec tous les syndicats, qui non seulement ont
saboté toute possibilité d'en découdre, mais ont prouvé chaque jour leur
duplicité et leur complicité avec l'État.
Macron a misé sur l'usure dans la
durée, les syndicats ont pris le même chemin, celui qui vous a conduit à la
résignation sans jamais remettre en cause vos conditions d'esclaves salariés.
En vous séparant de l'unité de classe c'est-à-dire ce qui constitue notre
force, vous avez saboté votre lutte et celle de tous les autres secteurs qui
auraient pu envisager une grève générale et un tout autre combat.
AVEC L'ENNEMI ON NE S'ALLIE PAS... ON LE DÉTRUIT
Nous ne
devons plus nous contenter d'exprimer notre colère, nous devons passer à une
véritable guerre de classe contre toutes les pourritures qui vivent de notre
esclavage, que ce soient les syndicats aux bottes de l'État à celle de cette
arrogante bourgeoisie des patrons et de ses actionnaires qui se gavent des
richesses que nous produisons. Les sacrifices sous les coups de trique, ça
suffit ! Notre sort ne doit pas dépendre des avatars d'une économie
pourrie dans laquelle nous sommes exploités, méprisés, achetés ou rejetés comme
de vulgaires marchandises, traités comme du bétail. Nous devons nous
organiser en dehors de toute légalité et contre tous les syndicats en les
affrontant pour sortir des objectifs réactionnaires dans lesquels ils nous
enferment.
REFUSONS DONC D'ORS ET DÉJÀ TOUTE CAUTION OU APPUI AUX
MANIFESTATIONS SYNDICALES - AVEC
L'ENNEMI ON NE S'ALLIE PAS... ON LE DÉTRUIT.
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SITUATION SOCIALE EN
FRANCE
RÉSUMÉ D'UNE
NON-LUTTE, MAIS D'UNE RÉELLE IMPOSTURE SYNDICALE !
Les syndicats
protestaient contre les projets de réformes du gouvernement concernant la SNCF
et le statut des 146.000 cheminots, proche de celui des
fonctionnaires. L'enjeu du gouvernement, étant de destituer les futurs
cheminots de leur statut et du régime de retraite jusqu'alors spécifique à leur
corporation ; exemple l'avantage de l'âge du départ à la retraite à 57
ans, et la garantie de l'emploi. Il est aussi évident que l'objectif de
l'état est de passer le secteur ferroviaire aux capitaux privés avec un
personnel doté d'une "convention collective" depuis longtemps
peaufiné par les syndicats.
Les objectifs visés par les syndicats, c'est la
négociation, peu leur importe le contenu, ils se contenteront d'une convention
collective pour les futurs cheminots et peut-être même pour ceux qui n'ont que
quatre ou cinq ans d’ancienneté. Ces objectifs sont déjà ancrés dans les
têtes et ne sont même pas remis en cause par les cheminots. Mais ce qu'il
faut voir et comprendre du véritable enjeu que représente la SNCF pour les
syndicats, c'est la perte de l'un de ses derniers bastions, celui qui a la
possibilité de paralyser l'économie du pays. Autrement dit la grève des
cheminots n'était pour les syndicats qu'un baroud d'honneur
et une imposture pour les cheminots
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