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13/04/2018

LES SYNDICATS DES CHEMINOTS ONT SABOTÉ LA LUTTE D'UNE CLASSE QUI CRÈVE


Les syndicats ont décrété une grève perlée pour vous les cheminots et aujourd'hui votre grève devient de jour en jour impopulaire, accentuée par les propos des merdes-média télévisuelles et reprises par la presse bourgeoise. Mais nous devons dire aux cheminots que si impopularité il y a, elle est aussi due par votre soumission aux directives syndicales qui vous ont berné d'A a Z

LES SYNDICATS ONT FAIT DE VOUS DES FOURBES 

Nombreux sont les secteurs en lutte qui ont essayé de se joindre à "votre" lutte, mais toutes les tentatives ont aussitôt été écartées physiquement par les bonzes syndicalistes lors des manifestations ! Les syndicats ont empêché d'unifier les luttes, car ils savent que les grèves qui se solidarisent sont les plus dangereuses pour le capitalisme. Et vous les cheminots, vous n'avez pas levé le petit doigt pour empêcher de telles saloperies !, 
Vous avez toléré et obéi aux ordres des chiens garde du capitalisme, cette attitude ne vous honore pas, votre comportement a fait de vous et de votre "corporation" la fraction la plus anti-ouvrière et purement réactionnaire.


           REGARDEZ-NOUS BORDEL DE MERDE ! AVONS-NOUS DES GUEULES DE NANTIS OU DE  PROVOCATEURS ?


Les syndicats ont refusé la convergence des luttes, ils vous ont dit que c'était la lutte d'une corporation celle des cheminots et biens nous vous disons qu'avec de tels comportements, c'est la défaite assurée pour vous les cheminots, mais c'est aussi la défaite de toutes les luttes actuellement menées par nos sœurs et frères de classes, ceux des hôpitaux, des Ehpad, des Ford, de Doux, d'Air France, de Carrefour, de Castorama et Brico Dépôt, les étudiants, les retraités, les précaires, les chômeurs, etc. C'était l'occasion d'une solidarité indispensable pour faire fléchir l'arrogance d'un pouvoir d'une bourgeoisie belliqueuse ! Les syndicats vous ont manipulé pour consolider "leur pouvoir" de marchands de chair à cracher de la plus-value ! 

L'offensive menée par l'appareil de l'État est aussi une guerre sociale menée par le Conseil de l'Union européenne dans le cadre d'une "harmonisation" des politiques économiques Européenne, c'est donc une guerre de classe déclarée contre toute la classe ouvrière Européenne, nous devons donc tout faire pour unifier nos luttes par-delà les frontières à celles menées actuellement dans toute l'Europe.
LE  CORPORATISME EST UN TERRAIN POURRI

Les syndicats vous ont enfermés sur le terrain pourri du corporatisme et de votre statut qui vous lient à l'économie nationale en vous flattant d'être de "bons salariés" responsables soucieux de l'entreprise nationale et de sa bonne gestion. Votre exploitation n'a rien de spécifique à la nôtre, l'unification de nos luttes contre les projets des lois du gouvernement Macron, imposait une rupture totale avec tous les syndicats, qui non seulement ont saboté toute possibilité d'en découdre, mais ont prouvé chaque jour leur duplicité et leur complicité avec l'État.

Macron a misé sur l'usure dans la durée, les syndicats ont pris le même chemin, celui qui vous a conduit à la résignation sans jamais remettre en cause vos conditions d'esclaves salariés. En vous séparant de l'unité de classe c'est-à-dire ce qui constitue notre force, vous avez saboté votre lutte et celle de tous les autres secteurs qui auraient pu envisager une grève générale et un tout autre combat.

AVEC L'ENNEMI ON NE S'ALLIE PAS... ON LE DÉTRUIT

Nous ne devons plus nous contenter d'exprimer notre colère, nous devons passer à une véritable guerre de classe contre toutes les pourritures qui vivent de notre esclavage, que ce soient les syndicats aux bottes de l'État à celle de cette arrogante bourgeoisie des patrons et de ses actionnaires qui se gavent des richesses que nous produisons. Les sacrifices sous les coups de trique, ça suffit ! Notre sort ne doit pas dépendre des avatars d'une économie pourrie dans laquelle nous sommes exploités, méprisés, achetés ou rejetés comme de vulgaires marchandises, traités comme du bétail. Nous devons nous organiser en dehors de toute légalité et contre tous les syndicats en les affrontant pour sortir des objectifs réactionnaires dans lesquels ils nous enferment.

REFUSONS DONC D'ORS ET DÉJÀ TOUTE CAUTION OU APPUI AUX MANIFESTATIONS SYNDICALES -  AVEC L'ENNEMI ON NE S'ALLIE PAS... ON LE DÉTRUIT.

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SITUATION SOCIALE  EN FRANCE

RÉSUMÉ D'UNE NON-LUTTE, MAIS D'UNE RÉELLE IMPOSTURE SYNDICALE !

Les syndicats protestaient contre les projets de réformes du gouvernement concernant la SNCF et le statut des 146.000 cheminots, proche de celui des fonctionnaires. L'enjeu du gouvernement, étant de destituer les futurs cheminots de leur statut et du régime de retraite jusqu'alors spécifique à leur corporation ; exemple l'avantage de l'âge du départ à la retraite à 57 ans, et la garantie de l'emploi. Il est aussi évident que l'objectif de l'état est de passer le secteur ferroviaire aux capitaux privés avec un personnel doté d'une "convention collective" depuis longtemps peaufiné par les syndicats. 

Les objectifs visés par les syndicats, c'est la négociation, peu leur importe le contenu, ils se contenteront d'une convention collective pour les futurs cheminots et peut-être même pour ceux qui n'ont que quatre ou cinq ans d’ancienneté. Ces objectifs sont déjà ancrés dans les têtes et ne sont même pas remis en cause par les cheminots. Mais ce qu'il faut voir et comprendre du véritable enjeu que représente la SNCF pour les syndicats, c'est la perte de l'un de ses derniers bastions, celui qui a la possibilité de paralyser l'économie du pays. Autrement dit la grève des cheminots n'était pour les syndicats qu'un baroud d'honneur et une imposture pour les cheminots 



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