Contrairement au commentaire que fait
Pantopolis sur l'analyse de le GIGC, non seulement le GIGC surestime la
capacité actuelle de la classe ouvrière en France, mais elle reste, comme la
plupart des organisations de la gauche communiste, étrangère à une action de
classe et là où Pantopolis trouve des points positifs, nous, nous ne trouvons
que des faiblesses. Pour nous, il n'est pas question de lutter contre
telle ou telle mesure en reprenant les mots d'ordre lancé par les forces les
plus réactionnaires que sont les syndicats. Aujourd'hui, les "luttes"
syndicales sont des non-luttes, elles ne sont pas sur le terrain revendicatif
du prolétariat. Nous devons combattre tout organisme qui par l'énoncé de ses
revendications n'attaque pas et ne vise pas à attaquer l'accumulation du
capital et donc par là même, le capital et l'exploitation. Or, les
revendications syndicales sont toutes réactionnaires, aucune n'attaque la
plus-value sauf dans certains cas lorsqu'il faut prendre le train en marche
pour mieux pouvoir l'arrêter plus tard.
L’attaque de la bourgeoisie sur le code
du travail a simplement conduit les syndicats à renforcer l’idée d’une
exploitation acceptée !
La loi travaille dite Loi El Khomri
aurait dû être l'occasion pour les révolutionnaires, de s'attaquer à cette
belliqueuse classe bourgeoise, d'avancer une attaque en règle par une
revendication qui vaut pour la classe ouvrière toute entière ; celle de la
répartition du travail entre tous les travailleurs (actifs/chômeurs) par une
réduction massive du temps de travail sans diminution de salaire ! Cette
revendication ne signifie pas qu'on se complaît dans l'esclavage, mais parce
qu'on est solidaire de nos frères de classes, tant que les classes ne seront
pas abolies par notre force. Avancer des mots d'ordre qui s'attaquent au
capital ce n'est pas trahir le " but final", mais au contraire, c'est
en prendre le chemin.
Qu'on nous explique comment espérer une
solidarité de classe si la moitié de celle-ci ne peut se reconnaître dans une
revendication d’où elle en est exclue : le travail !
Rien en dehors du rejet de la “ loi
travail ” (dite loi El Khomri), Rien, aucun mot d'ordre mobilisateur sur nos
conditions de notre vie de merde n'a émergé qui aurait pu mobiliser la classe
ouvrière, les chômeurs, les précaires, les retraités, les laissés-pour-compte
de cette ignominieuse et mortifère société…. Seule "la loi travail" à
monopolisé la "colère" ouvrière par l'initiative des syndicats qui
ont muselé les grèves et les manifestations par des slogans des plus
dégueulasses "On ne touche pas au code du travail", " la loi
travail, on n'en veut pas", "la loi El Khomri, loi connerie".
Pendant qu'en Allemagne 110.000 grévistes de l'industrie réclament des hausses
de salaire, nos vaillants défenseurs du code du travail se gardent bien de
l'ébruiter et oui, cela aurait pu donner des idées.
Notre problème n'est pas dans la
conservation de nos conditions d’esclaves salariés, mais dans la transformation
des rapports de production, c'est-à-dire avant tout dans la destruction du
capitalisme mondial. La question est donc la même pour le prolétariat du
monde entier.
Dans la réalité, cette manifestation de
"colère" n'a telle pas été artificiellement provoquée pour
"crever l'abcès avant qu'il n'explose à la gueule de cette société".
La réforme du code du travail, la bonne blague ! Ce n'est pas à un code que
nous voulons mettre fin, c'est à notre esclavage ! Pour nous, c'est
quotidiennement que nous subissons des conditions de travail de plus en plus
dégueulasses, des cadences infernales, des heures supplémentaires non payées,
des menaces de licenciement, des récupérations de congés aménagés au bon
vouloir des patrons, alors autant dire que le code du travail et sa
législation, il y a belle lurette que le patronat s'en fout. Cerise sur le
gâteau la réforme des prud'hommes pour éviter à nos exploiteurs de perdre de
l'argent ? Allez donc voir les infirmières dans les hôpitaux, les ouvriers
de chez Michelin, de chez Goss, de chez Smart, chez Daimler, etc. Et dans
le commerce, là ou le chantage et les menaces des patrons font rage, les
patrons qui peuvent rendre le travail du dimanche obligatoire, menaçant les
récalcitrants d'êtres de la prochaine charrette, la liste est longue, combien
d'entre nous doivent travailler 39 ou 40 heures par semaine payées 37, il
s'agit bien là de baisse des salaires qui se généralise, et de la mise aux pas
pour ceux qui ont un job. La loi El Khomri ne fait qu'entériner une pratique
existante, qui jusqu'alors ne dérangeait guère les syndicats.
Non, en réalité la classe ouvrière n'a
manifesté que pour défendre la boutique syndicale pour la sauvegarde de leurs
privilèges d'une collaboration séculaires, autrement dit leur gagne-pain. La
crainte de certains syndicats plus particulièrement la CGT courroie de
transmission du moribond Parti stalinien PCF, c'est d'être évincé des
consultations sur les futur réformes sur les conventions collectives et les
accords de branches réclamées à cor et à cri ... par les PME PMI. Quant au
patronat, profitant d'un appui gouvernemental sans pareille, n'a fait qu'affirmer
qu'il était plus que jamais aux commandes de ce gouvernement, laissant les
tâches répressives aux mains de l’État de la "gauche", celle à qui il
incombe d'ouvrir la voie royale vers un futur de plus en plus dégueulasse, d’où
l'État d'urgence, lire l'urgence de l'État.
La classe ouvrière n'a pas été au-delà
des directives syndicales, à aucun moment il n'y a eu de débordement, aucun
affrontement, parce que le but de cette lutte n'a jamais dépassé le but fixé
par les syndicats !
Alors que le GIGC dénonce avec juste
raison que le retrait de la loi travail n'en finirait pas avec le capitalisme
et l'exploitation… Mais il finit néanmoins par conclure "qu'un
arrêt temporaire, c'est toujours ça de pris" qui redonnerait confiance à
l'ensemble de la classe ouvrière dans ses forces et son combat contre le
capitaliste !" Pour une prise de guerre, on ne fait pas mieux !
Autrement dit lutter pour conserver notre condition d'esclave nous redonnerait
confiance à combattre le capitalisme ! Ce n'est plus une analyse, c'est un
délire, un amalgame d'idées qui discrédit les bonnes intentions.
"Loi travail" ou pas, notre
émancipation ne se trouve pas dans la conservation de notre aliénation.
Autre exemple, le GIGC parlant
de la loi travail ; " son adoption légale
accélérerait encore la détérioration toujours plus dramatique des conditions de
travail et de vie des prolétaires quelle que soit leur condition, salariée,
précaire, chômeur, étudiant travailleur, retraité, etc." Si cela
n'est pas un encouragement du GIGC à coller au cul des syndicats, c'est quoi ? Le
GIGC se lance dans une tirade complètement délirante, qu'elle aurait pu
intituler « À deux doigts de la révolution »
malheureusement l'envolée lyrique est foireuse non dans son style, mais dans
son contenu.
Nous le gueulerons jamais assez "il
n'y aura jamais de victoire ouvrière sans la destruction des syndicats".
Et bien évidemment, le GIGC n'échappe
pas au triptyque quasi-maçonnique du C.C.I, "Crise – Guerre -
Reconstruction". Nous citons le GIGC : "la crise du
capitalisme est inexorable. Elle ne peut déboucher que sur une 3ème guerre
impérialiste mondiale, seule “ solution ” à la crise de surproduction chronique
en détruisant massivement l’excédent de forces productives, prolétaire et
matériel". Rappelons encore et encore, que le capitalisme est
un système de crises, quant à la guerre, il nous suffit de regarder les
charniers du monde pour comprendre que la 2ème guerre n'a jamais cessé et ne
cessera jamais, la guerre est un marché relatif à un produit, l'armement : qui
ne fait que croître, mais a force de la prophétisé … quant à la
reconstruction (mise à part la reconstitution des forces productives) celle de
la finance s'en est très bien tiré, vu que le capital n'a jamais cessé d'être… Nous
passons sur l'invitation du GIGC à prendre contact avec des groupes
révolutionnaires communistes qui portent le combat (sans citer de nom, le GIGC
disposerait-il de cellules dormantes ?) ou encore - (étendons et unifions la
grève et la lutte en tenant des assemblées ouvertes à tous) porte ouverte
aux beaux parleurs des syndicats... (Ne les laissons pas saboter notre
combat !) : Lequel ?
La véritable crise, camarades du GIGC
c'est celle de notre classe, et surtout celle des révolutionnaires de leurs
implications dans le combat de classe, de leurs déterminations et dans la
rigueur de leur analyse des événements que nous traversons. Les
révolutionnaires du Groupe International de la Gauche Communiste est bien
incapable d'avancer une perspective d'émancipation à la classe dont il se
prétend être une avant-garde, il reste sur des bases théoriques, (voire
historique Bilan&Co), extérieures à la classe incapable de lui apporter
quoi que ce soit qui puisse nous conduire à la lutte finale !
"Notre rôle en tant qu'organisation
révolutionnaire, en tant que fraction spécifique du prolétariat mondial, exige
que nous ne nous limitions pas à rester béats d'admiration devant ces
événements, à les décrire journalistiquement et à glorifier un prolétariat qui
mérite de nombreuses critiques : la contemplation n’a jamais conduit à
rien n'en déplaise à l’imbécillité de tous les ouvriéristes de la terre".
La classe ouvrière ne pourra développer
sa lutte qu'en affrontant toutes les entraves qui la maintiennent dans son
esclavage en premier lieu les syndicats, forces organisées de l'état
capitaliste. Aux révolutionnaires de mettre en avant les perspectives
communistes internationalistes dans leur combat, et non de flatter les
faiblesses d'un mouvement.
"La nécessité de libérer toute l'humanité
du joug du capital se trouve dans l'objectif final seul capable de nous assurer
un monde sans exploitation, sans classes et sans État. Cet objectif doit
toujours être mis en avant en créant et en alimentant les multiples formes
d'organisation et de lutte capables de forger un vaste mouvement
révolutionnaire".
"C'est par des mots d'ordre
unificateurs qui dépassent la revendication que les prolétaires visent les
rapports sociaux dans leur ensemble. C’est en attaquant de plein fouet à
l'accumulation du capital dans la perspective de son abolition par la prise du
pouvoir politique du prolétariat. Et c'est justement ces mesures qui restent
étouffées par les entraves syndicales, en les dévoyant constamment sur la
hiérarchisation, les corporations, la division salariale. Au-delà de ce champ
d’action, le prolétariat ne peut proposer de positif que le communisme".
Les syndicats contre la classe ouvrière.
Contrairement au commentaire que fait
Pantopolis sur l'analyse de le GIGC, non seulement le GIGC surestime la
capacité actuelle de la classe ouvrière en France, mais elle reste, comme la
plupart des organisations de la gauche communiste, étrangère à une action de
classe et là où Pantopolis trouve des points positifs, nous, nous ne trouvons
que des faiblesses. Pour nous, il n'est pas question de lutter contre
telle ou telle mesure en reprenant les mots d'ordre lancé par les forces les
plus réactionnaires que sont les syndicats. Aujourd'hui, les "luttes"
syndicales sont des non-luttes, elles ne sont pas sur le terrain revendicatif
du prolétariat. Nous devons combattre tout organisme qui par l'énoncé de ses
revendications n'attaque pas et ne vise pas à attaquer l'accumulation du
capital et donc par là même, le capital et l'exploitation. Or, les
revendications syndicales sont toutes réactionnaires, aucune n'attaque la
plus-value sauf dans certains cas lorsqu'il faut prendre le train en marche
pour mieux pouvoir l'arrêter plus tard.
L’attaque de la bourgeoisie sur le code
du travail a simplement conduit les syndicats à renforcer l’idée d’une
exploitation acceptée !
La loi travaille dite Loi El Khomri
aurait dû être l'occasion pour les révolutionnaires, de s'attaquer à cette
belliqueuse classe bourgeoise, d'avancer une attaque en règle par une
revendication qui vaut pour la classe ouvrière toute entière ; celle de la
répartition du travail entre tous les travailleurs (actifs/chômeurs) par une
réduction massive du temps de travail sans diminution de salaire ! Cette
revendication ne signifie pas qu'on se complaît dans l'esclavage, mais parce
qu'on est solidaire de nos frères de classes, tant que les classes ne seront
pas abolies par notre force. Avancer des mots d'ordre qui s'attaquent au
capital ce n'est pas trahir le " but final", mais au contraire, c'est
en prendre le chemin.
Qu'on nous explique comment espérer une
solidarité de classe si la moitié de celle-ci ne peut se reconnaître dans une
revendication d’où elle en est exclue : le travail !
Rien en dehors du rejet de la “ loi
travail ” (dite loi El Khomri), Rien, aucun mot d'ordre mobilisateur sur nos
conditions de notre vie de merde n'a émergé qui aurait pu mobiliser la classe
ouvrière, les chômeurs, les précaires, les retraités, les laissés-pour-compte
de cette ignominieuse et mortifère société…. Seule "la loi travail" à
monopolisé la "colère" ouvrière par l'initiative des syndicats qui
ont muselé les grèves et les manifestations par des slogans des plus
dégueulasses "On ne touche pas au code du travail", " la loi
travail, on n'en veut pas", "la loi El Khomri, loi connerie".
Pendant qu'en Allemagne 110.000 grévistes de l'industrie réclament des hausses
de salaire, nos vaillants défenseurs du code du travail se gardent bien de
l'ébruiter et oui, cela aurait pu donner des idées.
Notre problème n'est pas dans la
conservation de nos conditions d’esclaves salariés, mais dans la transformation
des rapports de production, c'est-à-dire avant tout dans la destruction du
capitalisme mondial. La question est donc la même pour le prolétariat du
monde entier.
Dans la réalité, cette manifestation de
"colère" n'a telle pas été artificiellement provoquée pour
"crever l'abcès avant qu'il n'explose à la gueule de cette société".
La réforme du code du travail, la bonne blague ! Ce n'est pas à un code que
nous voulons mettre fin, c'est à notre esclavage ! Pour nous, c'est
quotidiennement que nous subissons des conditions de travail de plus en plus
dégueulasses, des cadences infernales, des heures supplémentaires non payées,
des menaces de licenciement, des récupérations de congés aménagés au bon
vouloir des patrons, alors autant dire que le code du travail et sa
législation, il y a belle lurette que le patronat s'en fout. Cerise sur le
gâteau la réforme des prud'hommes pour éviter à nos exploiteurs de perdre de
l'argent ? Allez donc voir les infirmières dans les hôpitaux, les ouvriers
de chez Michelin, de chez Goss, de chez Smart, chez Daimler, etc. Et dans
le commerce, là ou le chantage et les menaces des patrons font rage, les
patrons qui peuvent rendre le travail du dimanche obligatoire, menaçant les
récalcitrants d'êtres de la prochaine charrette, la liste est longue, combien
d'entre nous doivent travailler 39 ou 40 heures par semaine payées 37, il
s'agit bien là de baisse des salaires qui se généralise, et de la mise aux pas
pour ceux qui ont un job. La loi El Khomri ne fait qu'entériner une pratique
existante, qui jusqu'alors ne dérangeait guère les syndicats.
Non, en réalité la classe ouvrière n'a
manifesté que pour défendre la boutique syndicale pour la sauvegarde de leurs
privilèges d'une collaboration séculaires, autrement dit leur gagne-pain. La
crainte de certains syndicats plus particulièrement la CGT courroie de
transmission du moribond Parti stalinien PCF, c'est d'être évincé des
consultations sur les futur réformes sur les conventions collectives et les
accords de branches réclamées à cor et à cri ... par les PME PMI. Quant au
patronat, profitant d'un appui gouvernemental sans pareille, n'a fait qu'affirmer
qu'il était plus que jamais aux commandes de ce gouvernement, laissant les
tâches répressives aux mains de l’État de la "gauche", celle à qui il
incombe d'ouvrir la voie royale vers un futur de plus en plus dégueulasse, d’où
l'État d'urgence, lire l'urgence de l'État.
La classe ouvrière n'a pas été au-delà
des directives syndicales, à aucun moment il n'y a eu de débordement, aucun
affrontement, parce que le but de cette lutte n'a jamais dépassé le but fixé
par les syndicats !
Alors que le GIGC dénonce avec juste
raison que le retrait de la loi travail n'en finirait pas avec le capitalisme
et l'exploitation… Mais il finit néanmoins par conclure "qu'un
arrêt temporaire, c'est toujours ça de pris" qui redonnerait confiance à
l'ensemble de la classe ouvrière dans ses forces et son combat contre le
capitaliste !" Pour une prise de guerre, on ne fait pas mieux !
Autrement dit lutter pour conserver notre condition d'esclave nous redonnerait
confiance à combattre le capitalisme ! Ce n'est plus une analyse, c'est un
délire, un amalgame d'idées qui discrédit les bonnes intentions.
"Loi travail" ou pas, notre
émancipation ne se trouve pas dans la conservation de notre aliénation.
Autre exemple, le GIGC parlant
de la loi travail ; " son adoption légale
accélérerait encore la détérioration toujours plus dramatique des conditions de
travail et de vie des prolétaires quelle que soit leur condition, salariée,
précaire, chômeur, étudiant travailleur, retraité, etc." Si cela
n'est pas un encouragement du GIGC à coller au cul des syndicats, c'est quoi ? Le
GIGC se lance dans une tirade complètement délirante, qu'elle aurait pu
intituler « À deux doigts de la révolution »
malheureusement l'envolée lyrique est foireuse non dans son style, mais dans
son contenu.
Nous le gueulerons jamais assez "il
n'y aura jamais de victoire ouvrière sans la destruction des syndicats".
Et bien évidemment, le GIGC n'échappe
pas au triptyque quasi-maçonnique du C.C.I, "Crise – Guerre -
Reconstruction". Nous citons le GIGC : "la crise du
capitalisme est inexorable. Elle ne peut déboucher que sur une 3ème guerre
impérialiste mondiale, seule “ solution ” à la crise de surproduction chronique
en détruisant massivement l’excédent de forces productives, prolétaire et
matériel". Rappelons encore et encore, que le capitalisme est
un système de crises, quant à la guerre, il nous suffit de regarder les
charniers du monde pour comprendre que la 2ème guerre n'a jamais cessé et ne
cessera jamais, la guerre est un marché relatif à un produit, l'armement : qui
ne fait que croître, mais a force de la prophétisé … quant à la
reconstruction (mise à part la reconstitution des forces productives) celle de
la finance s'en est très bien tiré, vu que le capital n'a jamais cessé d'être… Nous
passons sur l'invitation du GIGC à prendre contact avec des groupes
révolutionnaires communistes qui portent le combat (sans citer de nom, le GIGC
disposerait-il de cellules dormantes ?) ou encore - (étendons et unifions la
grève et la lutte en tenant des assemblées ouvertes à tous) porte ouverte
aux beaux parleurs des syndicats... (Ne les laissons pas saboter notre
combat !) : Lequel ?
La véritable crise, camarades du GIGC
c'est celle de notre classe, et surtout celle des révolutionnaires de leurs
implications dans le combat de classe, de leurs déterminations et dans la
rigueur de leur analyse des événements que nous traversons. Les
révolutionnaires du Groupe International de la Gauche Communiste est bien
incapable d'avancer une perspective d'émancipation à la classe dont il se
prétend être une avant-garde, il reste sur des bases théoriques, (voire
historique Bilan&Co), extérieures à la classe incapable de lui apporter
quoi que ce soit qui puisse nous conduire à la lutte finale !
"Notre rôle en tant qu'organisation
révolutionnaire, en tant que fraction spécifique du prolétariat mondial, exige
que nous ne nous limitions pas à rester béats d'admiration devant ces
événements, à les décrire journalistiquement et à glorifier un prolétariat qui
mérite de nombreuses critiques : la contemplation n’a jamais conduit à
rien n'en déplaise à l’imbécillité de tous les ouvriéristes de la terre".
La classe ouvrière ne pourra développer
sa lutte qu'en affrontant toutes les entraves qui la maintiennent dans son
esclavage en premier lieu les syndicats, forces organisées de l'état
capitaliste. Aux révolutionnaires de mettre en avant les perspectives
communistes internationalistes dans leur combat, et non de flatter les
faiblesses d'un mouvement.
"La nécessité de libérer toute l'humanité
du joug du capital se trouve dans l'objectif final seul capable de nous assurer
un monde sans exploitation, sans classes et sans État. Cet objectif doit
toujours être mis en avant en créant et en alimentant les multiples formes
d'organisation et de lutte capables de forger un vaste mouvement
révolutionnaire".
"C'est par des mots d'ordre
unificateurs qui dépassent la revendication que les prolétaires visent les
rapports sociaux dans leur ensemble. C’est en attaquant de plein fouet à
l'accumulation du capital dans la perspective de son abolition par la prise du
pouvoir politique du prolétariat. Et c'est justement ces mesures qui restent
étouffées par les entraves syndicales, en les dévoyant constamment sur la
hiérarchisation, les corporations, la division salariale. Au-delà de ce champ
d’action, le prolétariat ne peut proposer de positif que le communisme".
Les syndicats contre la classe ouvrière.
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