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25/10/2015

LE BÉNÉFICE DES UNS FAIT LE CHÔMAGE DES AUTRES !


Voilà bien la réalité du monde capitaliste décadent. Ces messieurs nos exploiteurssous couvert d'une soi-disant crise économique mondiale qu'ils comparent à la crise de 29 (autant comparer un dinosaure et une souris) ne cessent de pleurnicher, appelant le peuple français à se sacrifier, à la solidarité nationale et autres tromperies cyniques. En faitla croissance du capitalisme continue (bien que plus lentement), et ce, au détriment de la société. Ce n'est pas seulement la soi-disant crise économique de surproduction qui amènerait misère et chômage (il ne faut pas oublier qu'une telle crise serait catastrophique avant tout pour le capital), mais la croissance même du système.

Aujourd'hui, pour lui, ça va relativement bien économiquement c'est pour nous que ça va malLa chansonnette suivante est bien connue: «Ne réclamez pas trop car l'entreprise est en déficit; en vouloir trop serait la faillite, donc le chômage". C'est un moyen fort pratique pour faire taire les gens, et les syndicats ne s'en privent pas. Ce qu'il faut savoir c'est que même si l'entreprise fonctionne bien et le système dans son ensemble également, les besoins de la compétitivité entraînent également des licenciements et du chômage.

Les moyens techniques actuels ne peuvent être valables que si l'on change les rapports de production, si on en finit avec le travail salarié. Nous n'avons pas à nous préoccuper du bon ou du mauvais fonctionnement d'une entreprise, notre problème n'est pas de lutter contre une prétendue crise économiquemais contre l'exploitation et la misère capitaliste. En fin de compte, lorsqu'on lit les revues de ceux qui, tant bien que mal, se proclament révolutionnaires, «experts » en matérialisme historique et dialectique, brandissant la citation de Marx qui les immunises contre toute critique, nous sommes contraints de constater une chose: chez tous ces possesseurs du savoir révolutionnaire, en fin de compte, s'il faut détruire le capitalisme, c'est parce qu'il est en crise économique irréversible, parcequ'il n'y a plus croissance des forces productives possible mais au contraire un ralentissement qui rapidement l'amènerait à la croissance zéro.

Et bien, nous, nous disons non. Le prolétariat, dès son apparitionavait pour tâche la destruction du capitalisme, car il était et est encore la seule contradiction susceptible de transformer la société.

Le prolétariat n'est pas révolutionnaire qu’historiquement parceque le capitalisme est incapable de développer les forces productives, mais au contraire parceque dès le début la croissance des forces productives se réalisait grâce à son exploitationSi aujourd'hui les conditions pour la victoire de la révolution communiste mondiale sont mûres, et archi-mûres, c'est d'une part parceque le prolétariat s’est déjà manifesté en tant que classe révolutionnaire mondiale, et parceque la croissance même des forces productives est entrée en contradiction avec le développement social. Le seul développement possible aujourd’hui, passe par la destruction de tous les rapports sociaux existants.
  
[Article paru dans Alarme No5 JUIL.-AOUT-SEPT.79]



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