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22/03/2014

DE L'UKRAINE AUX BALKANS, DES BALKANS AU RESTE DU MONDE

DE L'UKRAINE AUX BALKANS, DES BALKANS AU RESTE DU MONDE
A BAS TOUTES LES NATIONS DU MONDE

Nous affirmons qu'il serait faux de considérer l'idée que ce serait uniquement une question liée « a une nation particulière » l'antagonisme fondamentalement est le même partout ; que leur problème est une question posée au prolétariat mondial qui sera contraint de s'unir internationalement pour être capable d'en finir. Il ne s'agit pas pour nous de faire l'apologie d'une prétendue révolution, il serait inconséquent de notre part de flatter ces mouvements sans dénoncer les manœuvres réactionnaires qui heurtent de pleins fouets toute solidarité effective de classe. Tous les discours nationalistes ne mènent qu'à la division de la classe ouvrière et à son massacre ponctuel. La bourgeoisie Ukrainienne ne manquera pas d'appeler le prolétariat à se sacrifier pour sauver l'économie capitaliste basée sur son exploitation et en cas de lutte à lui envoyer ses flics et son armée pour mieux la mater !

LE MOUVEMENT OUVRIER A DES PRINCIPES INÉBRANLABLES :
LE PREMIER EST QUE  LE PROLÉTARIAT N'A PAS DE PATRIE.

La lutte pour 1' émancipation est une lutte internationale de classe qui n'a que faire d'une solidarité qui ne vise pas directement à la déstabilisation et à la destruction de son propre pouvoir capitaliste national, de sa propre patrie ! Dénoncer sans relâche les manœuvres des classes bourgeoises et la manière dont elle s'organise, semant ses poisons nationalistes, brandissant ses oripeaux, entonnant leurs chants funestes patriotiques, en ayant pour unique projet de ranger la classe ouvrière derrière ses idéologies nauséabondes, sous le déguisement de « démocratie » pour mieux confisquer la direction de ces révoltes en leurs faveurs. La nation est une unité de l'exploitation mondiale de notre force de travail, au prix de notre vie condamnée au bagne, à la faim ou à la guerre.

GUERRE AU CAPITALISME INTERNATIONAL ET A SA DÉMOCRATIE :
MORT A L ÉCONOMIE NATIONALE.

La bourgeoisie internationale à comme unique perspective, la destruction de cette force en la canalisant dans des polarisations inter-bourgeoises et inter-impérialistes, pour préserver sa survivance. Les perspectives de la bourgeoisie Ukrainienne d'entrer dans la Communauté européenne se résumeraient pour la classe ouvrière de sortir de la caverne d'un voleur pour entrer dans celle d’un autre. 
Si comme le pense certains, la conscience politique n'est pas la prérogative des minorités révolutionnaires, nous ne sommes pas exemptés de dénoncer toutes les entraves qui surviennent pour faire obstacle à notre émancipation. Comme il est de notre devoir de démontrer qu'il n'y a pas de différence entre les luttes des prolétaires en Grèce, Algérie, Tunisie, en Égypte, en Libye, au Bahreïn, en Syrie, au Yémen, Venezuela, Turquie, Bosnie, Ukraine, de réaffirmer qu'elles n'ont pas de causes différentes, qu'elles n'ont pas d'ennemi différent, qu'elles n'ont pas de perspectives différentes, quels que soient les résultats que ces luttes pourront connaitre, elles seront tout appelées à revenir sur le devant de la scène, en espérant qu'elles auront tiré les leçons de leurs faiblesses et qu'elles seront en mesure d'entrainer une coordination avec toutes les autres luttes du prolétariat mondiale.

D'ailleurs, la bourgeoisie mondiale ne s'y trompe pas devant l'usure galopante du verbiage des nationalistes. Pour exemple, peu d'écho a été fait des dernières luttes qui ont eu lieu en février 2014 en Bosnie, ou Bosniaques, Serbes et Croates manifestaient les uns à côté des autres, ce qui représente un grand danger pour la classe bourgeoise et aux politiciens nationalistes à la tête des États. Parmi les principales revendications des manifestants de Tuzla, on trouvait : le paiement des arriérés de salaire de plusieurs entreprises privatisées depuis le début des années 2000 ; le paiement des retraites actuellement impayées à cause des patrons des entreprises privatisées qui ont tout simplement arrêté de payer les cotisations sociales ; et, plus en général, une solution pour lutter contre le chômage et la misère dans laquelle se trouve une grande partie de la population, on estime que le taux de gens sans emploi en Bosnie-Herzégovine est de 44 % et plus de 60% parmi les moins de 25 ans.

Les manifestants se sont dirigés vers le siège du HDZ croate et celui du SDA bosniaque, les deux principaux partis nationalistes, qu'ils ont finis par incendier. Et encore une fois, c'est la bureaucratie syndicale, toujours fidèle à la défense de l'ordre bourgeois, qui s'est jointe au concert des pleutres, en déclarant le vendredi 7 février : « Nous ne pouvons pas être solidaires de cette violence, c'est inadmissible ». À cela, il faut mentionner les mobilisations qui ont secoué l'année dernière la Roumanie, la Bulgarie, la Slovénie ou encore la Grèce. Un des dangers pour les capitalistes des Balkans et au-delà, c'est que la radicalité du mouvement de Bosnie-Herzégovine ne se déplace pas vers d'autres pays dont la situation sociale est catastrophique. Alors les jérémiades de Barack Obama et les roulements d'épaules de Poutine, ont bien d'autres préoccupations que l'indépendance de l'Ukraine, dont aucune des deux puissances impérialistes ne veulent soutenir financièrement (ou de quelques broutilles). Quant aux aspirations des bourgeois nationalistes d'Ukraine soutenu par J.Kerry, d'une alliance avec l'UE risque vite de désenchanter devant des contraints qu'ils seraient forcés d'imposer à une population déjà dans une grande précarité et de surcroît, l'UE n'a pas du tout l'intention de faire entrer l'Ukraine dans les conditions actuelles. Les puissances impérialistes se refilent l'Ukraine d'aujourd'hui comme une patate chaude, mais aucun n'en veulent ! Leurs perspectives ne peuvent être plus claires, dominer, manipuler le monde et ranger les combattants dans l'un ou l'autre camp impérialiste perpétuer une guerre civile (voir une guerre généralisée) pour qu'ils se massacrent entre-eux afin d'éviter, ce que les forces bourgeoises craignent le plus la révolution sociale!

Les travailleurs d'Ukraine comme ceux des Balkans doivent rejoindre les luttes de la classe ouvrière internationale pour mettre fin à un système sanguinaire, contre toutes les forces bourgeoises et leurs États, qu'ils soient «dictatoriaux» ou «démocratiques» ou encore « Théocratique ». Nous n'avons qu'un seul tyran la bourgeoisie, un seul ennemi, son système pourri, le capitalisme ! Il n'y a pas de problème Ukrainien, mais un problème international du prolétariat mondial contre le capitalisme mondial. Guerre au capitalisme international, mort à l'économie du capitalisme mondiale. 

PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSONS-NOUS
SUPPRIMONS LES ARMÉES, LES POLICES, LES FRONTIÈRES, LE TRAVAIL SALARIÉ.
ARMES POUVOIR ÉCONOMIE AU PROLÉTARIAT.



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