(A sa fille Karine pour qu'elle se souvienne)
Passionné de
littérature et de philosophie, Jean-Marc avait tenu une petite Librairie à
Montmorillon (dans la Vienne) ou ses amis(e)s aimaient y venir pour prendre un
café et discuter, il a longtemps tenu une émission de critique sociale , de philosophie
et même du rock dans une radio locale. Connu
aussi pour sa contribution au salon
" du livre et de l'écrit" de Montmorillon.
Ayant depuis
peu pris sa retraite, (autant dire une aumône sociale)
il avait suivi sa compagne à Caen en Normandie pour exercer une activité
d'appoint, ce qui laisse à penser que cette préoccupation n'a pas arrangé son
état de santé.
Plutôt mourir
debout que de vivre à genoux, disait Albert Camus dans "L'Homme révolté"
c'est ce que fera Jean-Marc, même devant la maladie. Ayant vu un grand nombre
de ses ami(e)s emportés par cette saloperie de maladie (cancer), Jean-Marc a décidé de ne pas accepter une
chimiothérapie. Retiré dans une maison prêtée par l'un de ses amis, il est
décédé le 25 février 2017 à la Tranche-sur-Mer au bord de l'océan
Atlantique. Son corps a été
rapatrié et incinéré à Joué-lès-Tours le samedi 4 mars 2017
Il s'en est retourné aussi nu qu'il était venu, c'est-à-dire sans rien et, sans rien renier d'un combat de toute une vie, sans jamais se résigner à rester les bras croisés dans l'idéalisme ni dans celle du fatalisme ! Ce n'est pas non plus une vision compassionnelle de la misère qui a animé sa vie mais bien celle de nos conditions sociales d'existence et ce depuis l'âge de 16 ans.
Il fut militant
au sein du FOR (organisation du Ferment ouvrier révolutionnaire) jusqu'à la désintégration
de cette dernière et la disparition du camarade G. Munis mort à Paris
le 4 février 1989. Militant il le fut
et le restera dans la mémoire de chacun de ses camarades, l'amitié et la fraternité étaient de ses qualités, c'est
donc un ami, un frère, un camarade qui
vient de nous quitter et qui restera dans le cœur de chacun d'entre nous.
Pour ne pas
rester sur une note de tristesse, rappelons-nous, qu'il aimait le rire et la dérision, il aimait le rock et la musique
en général, il aimait chanter (même faux) et appréciait le bon vin (rouge de
préférence) et la bonne bouffe, Jean-Marc aimait la vie, tout simplement, alors
comme il aimait à le dire "vive la vie" et "vive la révolution
sociale".