PLUS LONGTEMPS TU
BOSSERAS, PLUS TÔT TU TRÉPASSERAS.
Pour les syndicats , il ne s'agit pas de
condamner l'abjection de cet ignoble projet de la réforme des retraites, ni de
dénoncer les moyens envisagés, qui cherche à s'imposer par des méthodes qui
hier encore auraient été qualifiées de" fascistes", par la gauche de
la bobosphère, En effet , comment peut-on qualifier une mesure pseudo sociale
spécifiquement ciblée sur la vieillesse des esclaves salariés de plus en plus exploités,
principalement ceux et celles du secteur privé.
PLUS LONGTEMPS TU BOSSERAS, PLUS TÔT TU
TRÉPASSERAS.
Si l'espérance de vie est avérée, soustraire cet allongement de vie par le prolongement à un labeur harassant est indubitablement un projet "barbare". Là où l'humanité devrait se réjouir d'avoir gagné sur la longévité de notre espèce, rien de mieux que de condamner les plus âgés de la population aux travaux forcés, tout cela afin de restreindre les versements des pensions de retraite. Voilà les fondements sociaux et moraux de ceux qui président à la tête de tous les états.
Après avoir passé plus des trois-quarts de notre existence à travailler dans l'indignité la plus totale pour subvenir péniblement à nos besoins, cette société ne nous reconnaît qu'un droit " celui de mourir dans la dignité"… et ce le plus tôt possible. Cet âgisme d'état qui se mondialise est ni plus ni moins qu'une forme programmée d'un géronticide d'état. Plus longtemps, tu bosseras, plus tôt, tu trépasseras...
LE
CORPORATISME EST UN POISON POUR L'ENSEMBLE DE LA CLASSE OUVRIÈRE
Nombre de travailleurs et travailleuses ont été
trompés par l’idéologie individualiste corporatiste engendré par le capitalisme
et ses syndicats. L'appel des corporatistes à une solidarité de classe
pour créer un rapport de force, est toute autant abject que le projet contesté
pour sauvegarder leurs cupides privilèges "corporatistes". Si la
classe ouvrière, celle des bastions industriels, des "Ford" des
"Renault" des "Castorama" etc… et ceux des moyennes entreprises du privé, en
plus de tous ceux et celles qui galèrent dans les " petits boulots de
merde pour survivre au jour le jour", ne se sont pas joints à vos
turpitudes syndicales, c'est bien parce qu'ils ne se sont pas reconnus dans vos
revendications de "corporateux"
syndiqués. Sachant que d'une manière ou d'une autre, "les partenaires
sociaux", spécialistes des magouilles en coulisse, trouverons bien un
consensus afin de vous faire regagner cette niche qui semble si bien vous
convenir.
Nos propos ne sont pas ceux de l'insolence, ils
répondent aux arguments fallacieusement avancés, d'une "lutte soi-disant
pour l'avenir de nos enfants" ….. Non ce n'est certainement pas en
perpétuant nos conditions d'esclaves que l'on prépare l'avenir de nos enfants
! Nous devons nous unir au-delà
de toutes les frontières, et non
pas nous diviser, quel que soit notre âge,
nos conditions de survie, dans des organisations autonomes, en désignant nos
délégué-e-s, contrôlés et révocables à tout moment, par l'ensemble des participants
du mouvement, au-delà et contre les syndicats et des partis politiques
bourgeois qui appellent à la négociation avec l’ordre existant. Nous ne
sommes pas là pour auto-gérer notre exploitation, ni pour la conserver, mais
pour l'abattre partout, reste à prendre le chemin qu'il convient celui de la
révolution sociale. Alors revendiquer peut être, lutter sûrement, mais
pour ne plus avoir à le faire !