La bourgeoisie s'acharne depuis des
siècles à se maintenir, à maintenir les conditions qui nous contraignent de
vendre notre force de travail pour un salaire de misère et qui lui permettent
de nous jeter dans une misère plus grande encore au cas où elle n'aurait plus
besoin de nous pour la servir. Notre
condition d'existence est donc liée aux aléas économiques de ce système ou
encore comme dans les siècles passés au bon vouloir du maître "le grand
bourgeois", c'est pourquoi la "précarité" est fille de
"l'esclavage salarié", tel est notre condition sociale dans le
rapport de domination de cette classe de bourgeois . Cela étant dit, si le salariat a pu se
maintenir malgré les deux boucheries mondiales et autres turbulences économiques
jusqu'au siècle dernier, ce n'est plus vrai aujourd'hui.
INSÉCURITÉ ET ANGOISSE, QU'ILS
AILLENT SE FAIRE FOUTRE !
Les nouveaux moyens de production et
leur technique se dispensent d'une main-d’œuvre qualifiée, ce qui engendre un
rapport de domination sans précédent dans l'histoire de l'humanité ouvrant
paradoxalement l'ère de la "modernité" en ce qui concerne "les
moyens de production" d'une classe bourgeoisie "décadente". Décadente dans le sens ou le système
économique qu'elle s'est donné est en complète inadéquation avec les forces
de productions "le
prolétariat" et les moyens des productions.
Comprendre que le
capital n’est pas un "propriétaire" mais une notion
économique, un rapport social : celui qui s’établit entre la classe qui
achète la force de travail et la classe non-propriétaire qui est obligée de
vendre sa force de travail parce c’est son unique moyen de subsistance. Ce
conflit devient donc socialement ingérable pour la classe bourgeoise et la
totalité de son système. Cette
société ayant atteint l'extrême limite de son projet historique, toute
tentative de sa part pour se maintenir ne peut se faire qu'au détriment absolu des
forces productives, "le prolétariat", d'abord par la précarité et
dans un second temps, si rien ne l'arrête avant, la pire des paupérisations ou
la pire catastrophe mondialisée.
Lorsque nous disons que les forces productives, "le
prolétariat", dans l'économie capitaliste sont devenues excédentaires
par rapport aux performances de nouveaux moyens de production, nous ne
disons pas, comme le font certains intellectuels bourgeois, que le prolétariat
n'existerait plus, bien au contraire. Le
capitalisme a besoin de l’existence d'un prolétariat (cela n'implique pas le plein emploi) pour produire la
plus-value et ainsi assurer sa survivance. Nous affirmons seulement, que les conditions objectives,
sont non seulement réunies pour une transformation radicale de la société, mais
que faute d'une révolution sociale, les tâches historiques qui incombent au
prolétariat, ne peuvent que se retourner contre lui !
Nous rappelons ici, que le
prolétariat n'est révolutionnaire qu'historiquement, d’où l'extrême
importance pour les communistes révolutionnaires d'œuvrer de toutes leurs
forces de toutes leurs convictions, à se faire entendre auprès de notre classe,
en tout lieu et par tous les moyens, combattre les pacificateurs syndicaux,
les dénoncer et pour ce qu'ils sont, des parasites grassement payés au service
du consensus, c'est-à-dire de la bourgeoisie !
AUX CONTRATS TRÈS FLEXIBLES, QU'ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE !
Aujourd'hui, l'inaction de la classe
ouvrière peut se comprend par la situation générale des salariés devenus tous
"précarisable". La peur d'être du jour au lendemain
précarisée, alors que nos situations se dégradent de jour en jour par le
chantage à l'emploi, l'augmentation du temps de travail non payé,
l'accroissement des cadences, les brimades et les menaces de délocalisation,et autres dépôt de bilan. Malgré ce constat de dégradation de
nos conditions qui s'amplifient et qui finiront inéluctablement par jeter une
partie d'entre nous dans cette précarité, nous sommes bien obligés de constater
que ce poids pèse psychologiquement sur l'ensemble de la classe ouvrière et atteint son objectif, engendré la
"soumission"… Alors
qu'en réalité, c'est l’ensemble des pays impliqués dans l'enfumage de la"
mondialisation" qui sont en proie à la précarité.
Que l’on songe à
l’Allemagne et aux « mini-jobs » rémunérés à 1,5 euro de l’heure, que l’on
pense au Portugal les fameux « reçus verts », des emplois précaires qui ne
donnent droit à aucun jour de congé, ou les employés doivent payer eux-mêmes
leurs charges sociales, ou à l’Espagne où nombre de personnes qui hier encore
travaillaient, avaient un logement se sont retrouvées au chômage et à la rue. Cette situation vaut plus encore pour
la Grèce où des économies financières drastiques reposent sur les plus démunis
de notre classe. En Italie, ou
chaque mois, on voit l’éclosion de nouveaux contrats exceptionnels : « Contrat de projet », « contrat
intermittent », « prestation de services »… Des
contrats de merde, pour mieux camoufler la précarité de l’existence et, mieux
nous berner par des statistiques mensongères ! En
France en février 2017, d'après le rapport complet de la DARES, de onze pages, et
étudié scrupuleusement par www.agoravox.fr. D'après
leur calcul, nous serions plus de 11 millions de demandeurs d'emploi en France,
et de travailleurs pauvres occasionnels. Inutile
de préciser que pour les officines de l'état, nous ne serions à peine 4
millions !
TOUT COMBAT QUI CE FRACTIONNE DE SON UNITÉ DE
CLASSE
EST VOUÉ A
L'ÉCHEC
K.Marx dans sa polémique avec P-J Proudhon, voyait dans " la
misère, le côté révolutionnaire, subversif, qui devait renverser la société
ancienne”. Citation maintes fois reprises, comme un psaume par tous les
curetons de la théo-marxologie. Nous réfutons ces présupposés, et posons la
question suivante "Que pourrions-nous attendre de la subversivité venue de
la misère? Et que serait la conscience révolutionnaire de cette partie de la
population?
Combien de révoltes conduites par des
"miséreux" avons-nous vues écrasées par les pouvoirs et leurs forces
de répression spécialement conçue pour en venir à bout ! Nous ne devons pas attendre que la
misère engendrée par la précarité fractionne notre classe en nous désocialisant
et nous écrase sans avoir livré le moindre combat. Si la misère avait les vertus que Marx lui
prêtait, nous ne serions pas à palabrer
sur l'urgente nécessité de la révolution sociale. Nous, nous préférons
le poing levé de la lutte et de la colère à celle de la main tendue de la
misère, prête à vendre son âme au démon bourgeois pour un écu.
Les tâches des communistes révolutionnaires sont
plus que jamais nécessaires, elles doivent être axées sur l'unité
internationale de notre classe, ce qui est d'autant plus difficile,
qu'aujourd'hui, cette situation de "précarisable"
et précarisé(e)s paralyse toute unité d'action et plus encore celle de la
solidarité de classe, C’est au sein même de la classe dont nous faisons partie
que doit se trouver les lignes de rupture avec les chaînes des "consensus
des syndicats et du Capital". Pour
établir de nouveaux rapports sociaux, les attaques contre le capitalisme
doivent déjà contenir la finalité de ce pourquoi nous luttons, "la
révolution sociale".
Aujourd'hui, un vaste champ d'action
s'ouvre à nous avec la disparition physique des philistins de l'aile gauche du capitalisme, nous
devons tout mettre en œuvre pour constituer un véritable pôle d'action sur une
base claire (à définir) pour que chacun d'entre nous puisse
agir et intervenir dans toutes les luttes (des
tracts pourraient être publiés sur le net et mis à la disposition de tous) nous devons être prêts, nous savons
que ce gouvernement avec la complicité des syndicats vont magouiller notre sort
en coulisses et que ces mêmes syndicats auront encore le toupet de nous la jouer
dans leur éternelle mascarade de manifestation, si nous sommes, ce que nous
prétendons être, alors nous devons plus que jamais agir et réagir vite, non
seulement pour que notre classe se réapproprie de ses luttes, mais qu'elle
s'affirme et s'émancipe de toutes les entraves, en premier lieu celle des
syndicats ! Ne renvoyons pas
notre classe dans les ténèbres pour des siècles et des siècles, telle est la
responsabilité qui incombe aux communistes révolutionnaires, telle est la
responsabilité de son avant-garde.
L'ÉTAT DES LIEUX
EST SANS APPEL
Les réformes que veut faire passer ce
gouvernement et la classe qu'il représente, sont des réformes sur ses
faiblesses, l'inadéquation de son système social fondé sur l'exploitation d'une
majorité de travailleurs, s'effrite de jour en jour par une somme de
disposition qui ressemble plus à des soins palliatifs qu'a de véritables
solutions devenue caduque. Face a
des stratégies capitalistes qui n'ont que faire de la nation ; sous-traitance, délocalisation
d'unités de production, la course folle vers des contrées où les coûts de
production sont les moins chers, mais qui s'épuisent au bout de quelques
années. L'état n'est là que pour
renflouer les pertes financières ponctionnées sur le dos de la classe ouvrière
et par des endettements… qu'aucun d'entre eux ne sera en mesure de rembourser ! Quant à la réforme du code du travail
qu'ils veulent faire payer sur le dos de la classe ouvrière, est une autre
solution envisagée pour pallier la désorganisation sociale autant que
structurelle d'un capitalisme mondialisé.
CEUX QUI CHERCHENT UN CONSENSUS AVEC LE
CAPITAL, TRAHISSENT LA CLASSE OUVRIERE!
Les revendications qui seraient
susceptibles de déboucher sur une conscience plus large auront toujours nôtres
appui. Il ne s’agit pas là d’une
hiérarchisation, mais nous renonçons de raisonner en termes de défense des
droits acquis, car le travail de sape des syndicats et des résidus de l'aile
“gauche bourgeoise“ sera alors trop facile de répondre « qu’ils sont
eux-mêmes désolés, mais que la crise fait qu’il faut négocier, qu’on a plus les
moyens, on a pas trop le choix, ou encore qu’il faut savoir arrêter une grève
et accepter de travailler plus pour être de moins en moins rémunérées », si non
que l'entreprise va se délocaliser" on connaît la chanson maintes fois
reprise en chœur par le patronat et les syndicats, sauf que cela n'empêche pas les
délocalisations ou la fermeture par dépôt de bilan, et que comme a chaque fois,
nous nous retrouvons être les dindons de la farce…
Chantage et manipulation ont pour
objet nous monter contre nos frères de classe d'une autre partie du monde. Le fait de nous opposer aux
capitalismes lorsqu'ils délocalisent leurs unités de production ne doit pas
laisser à penser que nous nous opposons à nos frères et sœurs de classe, là ou
le capital décide de s'installer, bien au contraire, nous devons leur faire
connaitre ce qu'il adviendra lorsqu' à leur tour, ils subiront le même sort
! L'aspect de lutte ne doit pas voiler notre internationalisme prolétarien
partout ou on essaye de nous mettre en concurrence "notre classe est une
et indivisible". Ceux qui
appellent à des revendications constructives ceux-là ne sont pas nos frères de
classe. On nous fait marcher avec
les serviteurs du capitalisme, ceux qui maintiennent la lutte du prolétariat
dans des limites acceptables pour la bourgeoisie.
La seule réponse que la classe
ouvrière doit porter aux attaques de la bourgeoisie, est de répondre par une
autre attaque d'une toute autre envergure, nous ne devons pas être sur la
défensive, mais bien de passer à l'offensive. À la réforme du code du travail, la
classe ouvrière doit orienter la plus pertinente de ses attaques.
" La répartition du travail entre tous,
actifs et chômeurs, avec une réduction massive du temps de travail et sans
diminution de salaire. "
Cette dernière vise à la fois à la recomposition de l'unité prolétarienne et la
nécessité de la révolution sociale. Certes,
là n'est pas le sésame, mais nous défions toutes les crapules de reprendre à
leurs comptes de telles perspectives ! Cet ultimatum n'est ni économique
ni démocratique, il est social et nous ne demandons pas mieux qu'il soit
dépassé.
Les reproches qui nous sont maintes
fois formulés sont ceux de « notre volontarisme de mettre en avant la nécessité
de la révolution sociale » et de négliger les luttes revendicatives d’ordre
économique ou pseudo-démocratique ! Autrement dit,
eux“ seraient des réalistes et “nous“ des doux rêveurs “idéalistes“ ! Nous
répondons à nos détracteurs pour l'unième fois, de quelles revendications
parlez-vous ? -
celles qui consistent à réclamer ce qui étaient hier considérés comme
acquissent et qui ont été reprissent l'avant vieille par la bourgeoisie ? Sinon
de quoi parle-t-on !
Les tâches des communistes
révolutionnaires sont de faire en sorte de mettre en avant ce qui s'inscrit
vers notre émancipation et non à ce qui nous lie à l'esclavage salarié. Lorsque le prolétariat s'oppose aux
licenciements, il ne cherche pas à s'émanciper de son esclavage, lorsqu'il
défend la conservation du code du travail, il ne fait que défendre la
réglementation bourgeoise de son exploitation, etc. Cela ne signifie pas que ces
revendications n'auront pas notre soutien, mais ce soutien ne peut se dispenser
d'être critique, quel que soit le résultat, ce qui sera gagné en matière de
lutte (autre que la solidarité
dans la lutte) sera si tôt perdu
en termes de droit. (La
bourgeoisie ne renoncera jamais à récupérer par le droit ce qu'elle a perdu par
les luttes ouvrières.
UN
PEU DE MARXISME, ET ÇA REPART !
La praxis
considère dans une unité indissoluble le projet d'émancipation, la critique de
l'existant (au sens marxiste,
c'est-à-dire en tant qu'ensemble des conditions d'existence) et la connaissance de la réalité à
transformer. Il s'en suit la
nécessité pour les communistes d'avoir toujours à l'esprit une solidarité
critique des luttes de sa classe. Rappeler
sans cesse qu'en système capitaliste, rien n'est acquis en terme de droit mais
obtenu en terme de lutte et donc un éternel combat, mais surtout un éternel
recommencement qu'il ne s'agit pas d'oublier.
En effet, au moment où les conditions
matérielles objectives sont réunies pour là transformation communiste de la
société, tout organisme de masse qui se maintient en période de "paix
sociale, comme par exemple les syndicats asservisseurs, spécialistes du
consensus " est forcément réactionnaire. En
effet, la révolution sociale étant elle seule à l'ordre du jour, une
organisation prolétarienne dès qu'elle acquiert une certaine influence
l'utilise pour détruire le capitalisme et donc empêche là "paix sociale
". Les révolutionnaires
doivent donc combattre toute idée d'appui même critique au syndicat, mais au
contraire les démasquer, les combattre et s'organiser sur des positions
révolutionnaires qui conjuguées à l'action de classe sont seules garantes de
l'unité prolétarienne, de la révolution et du communisme.
Le capitalisme est de mort lente, capable de
nous entraîner dans son tombeau, une chose est certaine, c'est qu'il ne nous
remettra pas les clefs de la boutique sans rien tenter, alors aidons le à
crever !
A
BAS LE SYSTÈME CAPITALISTE !
VIVE
LA RÉVOLUTION SOCIALE INTERNATIONALE
PROLÉTAIRES
DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS, SUPPRIMEZ LES ARMÉES, LES POLICES,
LA
PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES, LE TRAVAIL SALARIÉ !