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29/12/2017

Salut à Dominique Cotte

Salut à Dominique Cotte ! Alias Verdier 
Dominique Cotte (20 janvier 1956-14 décembre 2017) Notre camarade Dominique Cotte alias Verdier est décédé, emporté par un cancer du poumon.

Pour l'avoir écouté et apprécié dans les quelques rencontres à la périphérie de la capitale et par des itinéraires communs. Lui qui animait également sans relâche les blogs comme les réseaux sociaux sur lesquels était présent sous le libellé de « Robin Goodfellow ».

Je ne reprendrais que les mots de Jean-Louis Roche.

Lorsque nous perdons un des nôtres, atteint lui aussi de cette putain d'incurable maladie, parmi les meilleurs lutteurs du prolétariat nous ne comptons pas voir arriver non plus des milliers de prolétaires à l'enterrement, non pas que cette grande masse anonyme qu'est le prolétariat historiquement soit ingrat, mais dans les conditions de la domination la disparition d'un de ses meilleurs défenseurs reste inaperçue, quand bien même nous sommes là pour rappeler celui ou celle et ceux qu'il ne faut pas oublier pour leur contribution pérenne et inexpugnable à la cause de l'émancipation de l'humanité.

Nous étions après tout que des tendances d'un même parti celui de la révolution sociale mondiale.

NI ESPAGNOL NI CATALAN, PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS!


Il paraîtrait que la catalogne serait économiquement plus riche si elle n'était plus sous la tutelle de Madrid ! Assez de bobards, leur indépendance est pour nous prolétaire la continuité de notre esclavage, l'accroissement de la précarité, des contrats temporaires, des temps partiels, du chômage… mais  qui donc a conduit cette politique d'austérité capitaliste en catalogne et en parfait accord avec le gouvernement central sinon cette même bourgeoisie main dans la main et ses dirigeants du gouvernement régional qui aujourd'hui se veulent "indépendantistes". 

Alors la Catalogne une région riche pour qui ? Pour une fraction bourgeoise et ses fidèles sangsues de bureaucrates et autres chiens de garde de leur gouvernement qu'il soit régional ou national ! L'indépendantisme sera toujours une escroquerie politique d'une petite bourgeoisie pitoyable qui cherche à jouer dans la cour des grands, et qui aspire à s'accaparer l'exploitation du prolétariat catalan et à devenir son oppresseur étatique.

Mais ce qui vaut pour la bourgeoisie catalane l'est aussi valable pour la Corse pour la Guyane, la Nouvelle-Calédonie etc.… L'indépendantisme tout comme le régionalisme n'est rien d'autre que le pendant du nationalisme, véhiculant les mêmes saloperies. Que se cache-t-il derrière cette revendication d'indépendance de la Catalogne sinon celle du fric, d'intérêt d'une bourgeoisie capitaliste réactionnaire qui ne cherche qu'à s'accaparer toujours plus d'une part du butin extirpé sur le dos de notre d'esclavage, en répandant son dégueulie  raciste.

Nous le répéterons jamais assez la bourgeoisie n'est pas une classe homogène elle ne le devient que lorsque ses intérêts vitaux sont menacés par la classe ouvrière réellement décidée à s'en débarrasser. Comme partout dans le monde, il ne manque pas de partis et de démagogues utilisant le "populisme" échappant ainsi au clivage éculé de la  droite et de la gauche afin de mieux nous diviser et nous détourner de la lutte contre notre ennemie de toujours.  
Le prolétariat est, de par son essence même, anticapitaliste, internationaliste, révolutionnaire, il a partout les mêmes intérêts et une lutte commune à mener pour parvenir à bâtir un monde débarrassé de la classe qui nous exploits, qui nous massacrent par ses armées, qui cherchent à nous patriotiser pour faire de nous des assassins racistes. La seule indépendance que nous avons à gagner est celle qui consiste à nous débarrasser de la classe qui nous maintient en esclavage en l'abolissant partout !

Que la bourgeoisie catalane ou Espagnole, ne s'y trompe pas, la "participation populaire" à leurs mascarades ne signifie en rien l'adhésion ouvrière à leurs saloperies qui tôt ou tard finiront bien par se retourner contre eux, en renvoyant tous les indépendantismes et autres escrocs politiques de par le monde dans leurs propres merdes, pour qu'ils y crèvent tous.

A LA CONTRE- RÉVOLUTION PERMANENTE OPPOSONS LA LUTTE
        POUR LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE  MONDIALE !

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous, supprimez les armées, les polices,
La production de guerre, les frontières, le travail salarié !

OO0OO

NB: Nous avons pu lire un tract d'Acción Prolétaria, section du CCI en Espagne, le commentaire suivant :
"Les événements actuels en Espagne (catalogne) sont donc la marque d’une profonde régression de la conscience ouvrière, du repli, de la peur et de la division".

Une remarque s'impose à cette lecture: 
-          La participation aux divers plébiscites ne change en rien à la conscience de la classe ouvrière, pas plus qu'une consultation électorale présenterait une quelconque adhésion aux programmes politiques de la bourgeoisie. Les événements en Espagne et Catalogne sont ceux de deux fractions bourgeoises qui cherchent l'appui du "prolétariat" pour parvenir à des fins qui lui sont étrangères. 
En aucun cas il n'y a eu de lutte ouvrière, la conscience de la classe ouvrière s'acquiert que sur son terrain de classe, c'est-à-dire ses luttes qui ne sont rien d'autre que la lutte consciente ou inconsciente de son émancipation. On ne peut donc pas parler de régression de la conscience ouvrière en parlant de l'escroquerie politique "populiste" des deux nationalismes, espagnol et catalan qui sont deux poisons utilisés contre le prolétariat et contre les taches qui lui incombe, la révolution prolétarienne mondiale ! 



04/08/2017

RÉVOLUTION ET MOUVEMENT SOCIAL

Alarme N°12 Juin 1981

Lorsqu'on se réclame du socialisme scientifique, cela implique qu'on doit à partir de la situation objective présente, déduire les tâches révolutionnaires concrètes du prolétariat
 Or examinions cette situation objective, nous remarquons que le capitalisme n’a plus aucune raison d'être, qu’il est totalement réactionnaire ; en effet pour les révolutionnaires, le seul critère de progrès d'une société d'exploitation de l'homme par l’homme, ne peut être que la construction des conditions objectives permettant son dépassement révolutionnaire, et la construction rapide d'une société progressive. C'est à dire qu'une telle société n’est progressive que lorsqu’elle construit ces conditions objectives, mais existant encore une fois ces conditions crées, elle devient réactionnaire. Dans le cas qui nous intéresse: le capitalisme, les conditions objectives sont donc, un monde unit par les rapports capitalistes dans lequel le prolétariat est une force internationale potentiellement puissante et capable de détruire le capitalisme; et des forces productives suffisamment développées, le monde est unit depuis le début du siècle, et le prolétariat a prouvé sa capacité à abattre le capitalisme et à construire le communisme, par la vague révolutionnaire de 1917-1937. Les conditions objectives sont présentes depuis le début du siècle, et donc depuis lors ce système est en décadence.

Sur cette base le prolétariat a des tâches précises à réaliser, l'économie capitaliste étant totalement réactionnaire, le capitalisme en tant que système social étant totalement caduc, la révolution, est maintenant seule à l'ordre du jour, devra directement s'attaquer aux bases économiques de ce système. Or ne pas donner les tâches concrètes du prolétariat à notre époque, parlé de révolution et de généralisation des luttes, ne suffit pas.

Le communisme ne tombe pas du ciel, le mouvement qui y mènera, devra passer sur le corps de tous les problèmes que rencontre le prolétariat face au capitalisme. Il devra donc saisir toutes les données, toutes les possibilités de la situation objective, et les exploiter à fond. Il en découle des tâches de notre époque. Alors ou est le matérialisme si l'on s'arrête à la généralisation des luttes, élections des délégués (hors du syndicat bien sur) révocables à tout instant...Si au lieu de se battre pour donner un contenu de classe aux luttes, avec des tâches précises à réaliser, on se concentre sur les formes de luttes.

Les socialistes utopiques n'étalent pas utopiques parce qu’ils imaginaient une société qui ne correspondait pas au communisme, ils étaient utopiques car leurs idées n'étaient pas basées sur la réalité objective. Ne cherchant pas à savoir quelle est la force capable de renverser le capitalisme et de construire une société humaine, ils pouvaient encore moins élaborer des tâches basées sur la réalité concrète, que cette force aurait dût faire sienne. Autrement dit, aujourd’hui, il ne suffit pas pour être matérialiste de lutter pour une société qui soit celle pour laquelle ont lutté les premiers socialistes scientifiques, il faut lutter pour des réalisations concrète du prolétariat en lutte, et qui de plus ne soient pas en deçà, mais correspondent aux possibilités et nécessités que le capitalisme à fait mûrir.

Non, il ne s'agit pas d'affirmer que c'est le prolétariat qui trouvera lui même ses revendications, et que de proposer et de se battre pour des revendications précises serait, de la part des révolutionnaires, vouloir enfermer le mouvement dans un schéma (n’y aurait-il pas alors pas schéma dans: "conseils ouvriers" ou "délégués révocables à tout instant" et dans ce cas pour éviter les schémas: attendre et se taire, mais alors à quoi ça sert d'être révolutionnaire.)

En effet, si nous sommes d'accord sur le fait que les révolutionnaires font partie du prolétariat, il faut alors considérer toutes les implications de cette affirmation. En tant que frange la plus consciente du prolétariat, les révolutionnaires sont conscients non seulement de l'objectif à atteindre, mais aussi des moyens qui y mènent, c'est à dire du mouvement que prendra sa pleine amplitude n'aura la puissance nécessaire qu'avec les revendications correspondant aux possibilités historiques. D'où l'importance des révolutionnaires dans la luttes pour impulsée un combat pour les tâches de notre époque. Ceux qui parlent de mouvement sans parler des réalisations concrètes que le mouvement révolutionnaire devra effectuer, au risque de se détruire en tant que mouvement révolutionnaire, limitent leur intervention à un slogan "Abolition du salariat", vidé en grande partie de son contenu.

Ouvrons ici une parenthèse.

Sur les tâches de notre époque apportons de plus quelques précisions. Si la conscience révolutionnaire n'apparait pas brusquement comme conscience révolutionnaire nette dans la majorité de la classe, nous rejetons aussi tout gradualisme dans la formation de cette conscience car, l'accumulation et la centralisation élargie du capital redoublent, proportionnellement à elles mêmes, la dépendance matérielle et culturelle du prolétariat. Et de ce fait, la conscience révolutionnaire se développera, progressera par bond, à de larges franges de la classe, que lorsque le prolétariat en mouvement s'attaquera à cette accumulation, pour en finir avec elle. Et c'est donc dans cette optique, qu'il faut comprendre les tâches de notre époque; et non pas comme un gradualisme qui permettrait une formation "scientifique de la conscience". En effet si nous rejetons le gradualisme dans la formation de cette dernière, nous rejetons aussi la formation “scientifique" de la conscience. Car sinon le facteur subjectif, sans lequel jamais le prolétariat ne pourrait s'affirmer en fait, serait réduit au néant au profit du seul facteur objectif, nécessaire mais non suffisant. En effet, nous nous réclamons du socialisme scientifique, et donc nous savons que le moteur de l'histoire est la lutte de classe; en conséquence, nous ne pouvons que rejeter une formation "scientifique" de la conscience car la dernière classe de l'histoire, en développant radicalement cette lutte, deviendra sujet de l'histoire; et donc sa conscience loin d'être le résultat d'une réaction chimique inéluctable, se développera sur les ailes de la subjectivité révolutionnaire.

Refermons ici cette parenthèse.

Pire si loin de spécifier les tâches révolutionnaires concrètes de la classe, sont repoussées catégoriquement les tâches liées au fait que les conditions objectives sont mures. "Et donc que le capitalisme en tant que système social économique, et pas seulement politique, n'a plus aucune raison d'être. Et cela sous le prétexte que le communisme n'est pas possible dans un seul pays" Bien sur, que cette phrase est vraie, elle veut dire que le communisme ne sera réalisé que lorsque les classes auront été détruites, que lorsque l'exploitation de l'homme par l'homme aura disparue et donc que lorsque les unités d'exploitation que sont les nations auront été détruites. Et cela parce qu’aujourd’hui communisme et capitalises sont, des systèmes totalement antagoniques qui ne peuvent donc pleinement se réaliser, qu'en ayant radicalement détruit le système opposé.

Ceci étant dit, ce sera un mouvement, et pas un décret qui fera passer la société de l'état capitaliste, à l'état d'équilibre stable: le communisme. Ce mouvement passera par des états totalement instables; "Dans aucune révolution on ne peut observer «le juste milieu", car sa loi naturelle exige une décision rapide « de deux choses l'une: ou bien la locomotive escalade la côte historique à toute vapeur, ou bien, entraînée par son propre poids, elle redescend la pente jusqu'au point d'où elle était partie entraînant avec elle dans l'abime tous ceux qui tenteraient, à l'aide de leurs faibles forces, de la retenir à mi chemin. (Rosa Luxembourg, dans «la révolution russe").

Cette côte historique sera escaladée à toute vapeur, que si le prolétariat lutte pour des revendications qui correspondent exactement aux possibilités et nécessités historiques. Les états instables seront caractérisés par l'irruption violente, du prolétariat, dans tous les domaines: social et politique, qui tentera de réorganiser la société suivant ses intérêts. Par exemple, pour la révolution Russe, pour reprendre les termes de la citation, la locomotive s'écrasa en 1921 avec l'introduction de la N.E.P. qui libéra les relations marchandes et remis au premier plan la plus-value. Les états instables qui précéderont cette chute, furent par exemple: communisme de guerre, qui bien que cette révolution prolétarienne ne fut que politique, et non pas sociale, contenait à l'état de germe l'attaque de la plus-value, dans la mesure où cette dernier avait perdu son rôle prépondérant en faveur des rémunérations ouvrières. 

Et pour conclure sur ce dernier sujet: Sous prétexte de ne pas faire le communisme dans un seul pays, il ne s'agit pas de conserver le capitalisme dans tous les pays. Construire le communisme dans une seule nation est une impossibilité, car la nation n'existe qu'en tant qu'unité d'exploitation. Détruire le capitalisme, c'est à dire, sans attendre la révolution politique internationale, s'attaquer partout à son système nerveux: la plus-value, s'attaquer au sur travail social avec l'objectif de se le réapproprier (Voir dans "Pour un second manifeste communiste", les tâches de notre époque: "Toute augmentation de la production sa valeur actuellement) qu'elle provienne d'un plus grand rendement de l'ouvrier ou d'un perfectionnement technique, doit revenir collectivement aux ouvriers qui en sont les auteurs, en attendant que la classe toute entière décide de sa répartition, ...), et donc de le faire disparaître en tant que sur-travail social, est une nécessité historique.

En conséquence, le lieu où éclatera la révolution sociale ne sera pas un pays communiste parmi d'autre pays, capitalistes eux.

Ce sera l'endroit ou auront été déracinées les bases du capitalisme, et ou auront surgit les bases de la production et de la distribution communiste, entouré-- par les nations capitalistes, unies contre la révolution .Ce sera le lieu qui, ou bien s'étendra aux principaux pôles industriels, et de là au monde entier, ou restant isolé par manque de solidarité internationale sera détruit d'une manière ou d'une autre. Prétendre qu'aucune mesure économique socialiste, ne peut être appliquée dans un cadre réduit, c'est ne pas avoir compris que le pouvoir ouvrier n'est pas qu'une simple forme, nais qu'il est essentiellement un contenu. C’est ne pas avoir compris que le prolétariat ne se mobilise pas en premier lieu pour prendre le pouvoir, mais pour lutter contre sa situation d'exploité; et que ce pouvoir, il en a besoin pour en finir avec elle c'est un moyen, et non un but. Si l'on affirme que le prolétariat, par la révolution, s'affirme en tant que sujet de l'histoire, c'est à dire d'une manière consciente, on affirme par là même que ce dernier va combattre tous les rapports de la société qui  l’exploite. Sans quoi il restera objet soumis à l'exploitation qui ne peut être qu'extérieure à lui, il ne serait qu'un sujet décapité et donc facilement malléable. Car n'oublions pas que ce sont les rapports de production, qui déterminent les relations sociales, et non l'inverse.

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Il n’était pas d’usage au sein du F.O.R de signer les articles d’ALARME ni ceux de la revue L’ARME DE LA CRITIQUE, l’usage sera donc respecté. Pour ceux et celles qui ont été familiarisées avec les textes du F.O.R il sera facile d’en reconnaître l’auteur tant par le style que sur le fond.

09/06/2017

CES TACHES QUI NOUS INCOMBENT

La bourgeoisie s'acharne depuis des siècles à se maintenir, à maintenir les conditions qui nous contraignent de vendre notre force de travail pour un salaire de misère et qui lui permettent de nous jeter dans une misère plus grande encore au cas où elle n'aurait plus besoin de nous pour la servir. Notre condition d'existence est donc liée aux aléas économiques de ce système ou encore comme dans les siècles passés au bon vouloir du maître "le grand bourgeois", c'est pourquoi la "précarité" est fille de "l'esclavage salarié", tel est notre condition sociale dans le rapport de domination de cette classe de bourgeois . Cela étant dit, si le salariat a pu se maintenir malgré les deux boucheries mondiales et autres turbulences économiques jusqu'au siècle dernier, ce n'est plus vrai aujourd'hui. 

INSÉCURITÉ ET ANGOISSE,  QU'ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE !

Les nouveaux moyens de production et leur technique se dispensent d'une main-d’œuvre qualifiée, ce qui engendre un rapport de domination sans précédent dans l'histoire de l'humanité ouvrant paradoxalement l'ère de la "modernité" en ce qui concerne "les moyens de production" d'une classe bourgeoisie "décadente". Décadente dans le sens ou le système économique qu'elle s'est donné est en complète inadéquation avec les forces de productions  "le prolétariat" et les moyens des productions. 

Comprendre que le capital n’est pas un "propriétaire" mais une notion économique, un rapport social : celui qui s’établit entre la classe qui achète la force de travail et la classe non-propriétaire qui est obligée de vendre sa force de travail parce c’est son unique moyen de subsistance. Ce conflit devient donc socialement ingérable pour la classe bourgeoise et la totalité de son système. Cette société ayant atteint l'extrême limite de son projet historique, toute tentative de sa part pour se maintenir ne peut se faire qu'au détriment absolu des forces productives, "le prolétariat", d'abord par la précarité et dans un second temps, si rien ne l'arrête avant, la pire des paupérisations ou la pire catastrophe  mondialisée. 

Lorsque nous disons que les forces productives, "le prolétariat", dans l'économie capitaliste sont devenues excédentaires par rapport aux performances de nouveaux moyens de production, nous ne disons pas, comme le font certains intellectuels bourgeois, que le prolétariat n'existerait plus, bien au contraire. Le capitalisme a besoin de l’existence d'un prolétariat (cela n'implique pas le plein emploi) pour produire la plus-value et ainsi assurer sa survivance. Nous affirmons seulement, que les conditions objectives, sont non seulement réunies pour une transformation radicale de la société, mais que faute d'une révolution sociale, les tâches historiques qui incombent au prolétariat, ne peuvent que se retourner contre lui !

Nous rappelons ici, que le prolétariat n'est révolutionnaire qu'historiquement, d’où l'extrême importance pour les communistes révolutionnaires d'œuvrer de toutes leurs forces de toutes leurs convictions, à se faire entendre auprès de notre classe, en tout lieu et par tous les moyens, combattre les pacificateurs syndicaux, les dénoncer et pour ce qu'ils sont, des parasites grassement payés au service du consensus, c'est-à-dire de la bourgeoisie !


AUX CONTRATS TRÈS FLEXIBLES, QU'ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE !

Aujourd'hui, l'inaction de la classe ouvrière peut se comprend par la situation générale des salariés devenus tous "précarisable". La peur d'être du jour au lendemain précarisée, alors que nos situations se dégradent de jour en jour par le chantage à l'emploi, l'augmentation du temps de travail non payé, l'accroissement des cadences, les brimades et les menaces de délocalisation,et autres dépôt de bilan. Malgré ce constat de dégradation de nos conditions qui s'amplifient et qui finiront inéluctablement par jeter une partie d'entre nous dans cette précarité, nous sommes bien obligés de constater que ce poids pèse psychologiquement sur l'ensemble de la classe ouvrière et atteint  son objectif, engendré la "soumission"… Alors qu'en réalité, c'est l’ensemble des pays impliqués dans l'enfumage de la" mondialisation" qui sont en proie à la précarité.

Que l’on songe à l’Allemagne et aux « mini-jobs » rémunérés à 1,5 euro de l’heure, que l’on pense au Portugal les fameux « reçus verts », des emplois précaires qui ne donnent droit à aucun jour de congé, ou les employés doivent payer eux-mêmes leurs charges sociales, ou à l’Espagne où nombre de personnes qui hier encore travaillaient, avaient un logement se sont retrouvées au chômage et à la rue. Cette situation vaut plus encore pour la Grèce où des économies financières drastiques reposent sur les plus démunis de notre classe. En Italie, ou chaque mois, on voit l’éclosion de nouveaux contrats exceptionnels : « Contrat de projet », « contrat intermittent », « prestation de services »… Des contrats de merde, pour mieux camoufler la précarité de l’existence et, mieux nous berner par des statistiques mensongères ! En France en février 2017, d'après le rapport complet de la DARES, de onze pages, et étudié scrupuleusement par www.agoravox.fr. D'après leur calcul, nous serions plus de 11 millions de demandeurs d'emploi en France, et de travailleurs pauvres occasionnels. Inutile de préciser que pour les officines de l'état, nous ne serions à peine 4 millions ! 


TOUT COMBAT QUI CE FRACTIONNE DE SON UNITÉ DE CLASSE
 EST VOUÉ A L'ÉCHEC

K.Marx dans sa polémique avec P-J Proudhon, voyait dans " la misère, le côté révolutionnaire, subversif, qui devait renverser la société ancienne”. Citation maintes fois reprises, comme un psaume par tous les curetons de la théo-marxologie. Nous réfutons ces présupposés, et posons la question suivante "Que pourrions-nous attendre de la subversivité venue de la misère? Et que serait la conscience révolutionnaire de cette partie de la population?

Combien de révoltes conduites par des "miséreux" avons-nous vues écrasées par les pouvoirs et leurs forces de répression spécialement conçue pour en venir à bout ! Nous ne devons pas attendre que la misère engendrée par la précarité fractionne notre classe en nous désocialisant et nous écrase sans avoir livré le moindre combat. Si la misère avait les vertus que Marx lui prêtait, nous ne serions pas  à palabrer sur l'urgente nécessité de la révolution sociale. Nous, nous préférons le poing levé de la lutte et de la colère à celle de la main tendue de la misère, prête à vendre son âme au démon bourgeois pour un écu.

 Les tâches des communistes révolutionnaires sont plus que jamais nécessaires, elles doivent être axées sur l'unité internationale de notre classe, ce qui est d'autant plus difficile, qu'aujourd'hui, cette situation de "précarisable" et précarisé(e)s paralyse toute unité d'action et plus encore celle de la solidarité de classe, C’est au sein même de la classe dont nous faisons partie que doit se trouver les lignes de rupture avec les chaînes des "consensus des syndicats et du Capital". Pour établir de nouveaux rapports sociaux, les attaques contre le capitalisme doivent déjà contenir la finalité de ce pourquoi nous luttons, "la révolution sociale".  

Aujourd'hui, un vaste champ d'action s'ouvre à nous avec la disparition physique des philistins de l'aile gauche du capitalisme, nous devons tout mettre en œuvre pour constituer un véritable pôle d'action sur une base claire (à définir) pour que chacun d'entre nous puisse agir et intervenir dans toutes les luttes (des tracts pourraient être publiés sur le net et mis à la disposition de tous) nous devons être prêts, nous savons que ce gouvernement avec la complicité des syndicats vont magouiller notre sort en coulisses et que ces mêmes syndicats auront encore le toupet de nous la jouer dans leur éternelle mascarade de manifestation, si nous sommes, ce que nous prétendons être, alors nous devons plus que jamais agir et réagir vite, non seulement pour que notre classe se réapproprie de ses luttes, mais qu'elle s'affirme et s'émancipe de toutes les entraves, en premier lieu celle des syndicats ! Ne renvoyons pas notre classe dans les ténèbres pour des siècles et des siècles, telle est la responsabilité qui incombe aux communistes révolutionnaires, telle est la responsabilité de son avant-garde.

L'ÉTAT DES LIEUX  EST SANS APPEL

Les réformes que veut faire passer ce gouvernement et la classe qu'il représente, sont des réformes sur ses faiblesses, l'inadéquation de son système social fondé sur l'exploitation d'une majorité de travailleurs, s'effrite de jour en jour par une somme de disposition qui ressemble plus à des soins palliatifs qu'a de véritables solutions devenue caduque. Face a des stratégies capitalistes qui n'ont que faire de la nation ; sous-traitance, délocalisation d'unités de production, la course folle vers des contrées où les coûts de production sont les moins chers, mais qui s'épuisent au bout de quelques années. L'état n'est là que pour renflouer les pertes financières ponctionnées sur le dos de la classe ouvrière et par des endettements… qu'aucun d'entre eux ne sera en mesure de rembourser ! Quant à la réforme du code du travail qu'ils veulent faire payer sur le dos de la classe ouvrière, est une autre solution envisagée pour pallier la désorganisation sociale autant que structurelle d'un capitalisme mondialisé. 

CEUX QUI CHERCHENT UN CONSENSUS AVEC LE CAPITAL, TRAHISSENT LA CLASSE OUVRIERE!

Les revendications qui seraient susceptibles de déboucher sur une conscience plus large auront toujours nôtres appui. Il ne s’agit pas là d’une hiérarchisation, mais nous renonçons de raisonner en termes de défense des droits acquis, car le travail de sape des syndicats et des résidus de l'aile “gauche bourgeoise“ sera alors trop facile de répondre « qu’ils sont eux-mêmes désolés, mais que la crise fait qu’il faut négocier, qu’on a plus les moyens, on a pas trop le choix, ou encore qu’il faut savoir arrêter une grève et accepter de travailler plus pour être de moins en moins rémunérées », si non que l'entreprise va se délocaliser" on connaît la chanson maintes fois reprise en chœur par le patronat et les syndicats, sauf que cela n'empêche pas les délocalisations ou la fermeture par dépôt de bilan, et que comme a chaque fois, nous nous retrouvons être les dindons de la farce… 

Chantage et manipulation ont pour objet nous monter contre nos frères de classe d'une autre partie du monde. Le fait de nous opposer aux capitalismes lorsqu'ils délocalisent leurs unités de production ne doit pas laisser à penser que nous nous opposons à nos frères et sœurs de classe, là ou le capital décide de s'installer, bien au contraire, nous devons leur faire connaitre ce qu'il adviendra lorsqu' à leur tour, ils subiront le même sort ! L'aspect de lutte ne doit pas voiler notre internationalisme prolétarien partout ou on essaye de nous mettre en concurrence "notre classe est une et indivisible". Ceux qui appellent à des revendications constructives ceux-là ne sont pas nos frères de classe. On nous fait marcher avec les serviteurs du capitalisme, ceux qui maintiennent la lutte du prolétariat dans des limites acceptables pour la bourgeoisie. 
La seule réponse que la classe ouvrière doit porter aux attaques de la bourgeoisie, est de répondre par une autre attaque d'une toute autre envergure, nous ne devons pas être sur la défensive, mais bien de passer à l'offensive. À la réforme du code du travail, la classe ouvrière doit orienter la plus pertinente de ses attaques. 
" La répartition du travail entre tous, actifs et chômeurs, avec une réduction massive du temps de travail et sans diminution de salaire. " Cette dernière vise à la fois à la recomposition de l'unité prolétarienne et la nécessité de la révolution sociale. Certes, là n'est pas le sésame, mais nous défions toutes les crapules de reprendre à leurs comptes de telles perspectives ! Cet ultimatum n'est ni économique ni démocratique, il est social et nous ne demandons pas mieux qu'il soit dépassé. 
 
Les reproches qui nous sont maintes fois formulés sont ceux de « notre volontarisme de mettre en avant la nécessité de la révolution sociale » et de négliger les luttes revendicatives d’ordre économique ou pseudo-démocratique !  Autrement dit, eux“ seraient des réalistes et “nous“ des doux rêveurs “idéalistes“ ! Nous répondons à nos détracteurs pour l'unième fois, de quelles revendications parlez-vous ? - celles qui consistent à réclamer ce qui étaient hier considérés comme acquissent et qui ont été reprissent l'avant vieille par la bourgeoisie ? Sinon de quoi parle-t-on ! 

Les tâches des communistes révolutionnaires sont de faire en sorte de mettre en avant ce qui s'inscrit vers notre émancipation et non à ce qui nous lie à l'esclavage salarié. Lorsque le prolétariat s'oppose aux licenciements, il ne cherche pas à s'émanciper de son esclavage, lorsqu'il défend la conservation du code du travail, il ne fait que défendre la réglementation bourgeoise de son exploitation, etc. Cela ne signifie pas que ces revendications n'auront pas notre soutien, mais ce soutien ne peut se dispenser d'être critique, quel que soit le résultat, ce qui sera gagné en matière de lutte (autre que la solidarité dans la lutte) sera si tôt perdu en termes de droit. (La bourgeoisie ne renoncera jamais à récupérer par le droit ce qu'elle a perdu par les luttes ouvrières. 
UN PEU DE MARXISME, ET ÇA REPART !

La praxis considère dans une unité indissoluble le projet d'émancipation, la critique de l'existant (au sens marxiste, c'est-à-dire en tant qu'ensemble des conditions d'existence) et la connaissance de la réalité à transformer. Il s'en suit la nécessité pour les communistes d'avoir toujours à l'esprit une solidarité critique des luttes de sa classe. Rappeler sans cesse qu'en système capitaliste, rien n'est acquis en terme de droit mais obtenu en terme de lutte et donc un éternel combat, mais surtout un éternel recommencement qu'il ne s'agit pas d'oublier. 

En effet, au moment où les conditions matérielles objectives sont réunies pour là transformation communiste de la société, tout organisme de masse qui se maintient en période de "paix sociale, comme par exemple les syndicats asservisseurs, spécialistes du consensus " est forcément réactionnaire. En effet, la révolution sociale étant elle seule à l'ordre du jour, une organisation prolétarienne dès qu'elle acquiert une certaine influence l'utilise pour détruire le capitalisme et donc empêche là "paix sociale ". Les révolutionnaires doivent donc combattre toute idée d'appui même critique au syndicat, mais au contraire les démasquer, les combattre et s'organiser sur des positions révolutionnaires qui conjuguées à l'action de classe sont seules garantes de l'unité prolétarienne, de la révolution et du communisme.

Le capitalisme est de mort lente, capable de nous entraîner dans son tombeau, une chose est certaine, c'est qu'il ne nous remettra pas les clefs de la boutique sans rien tenter, alors aidons le à crever !

A BAS LE SYSTÈME CAPITALISTE !
VIVE LA RÉVOLUTION SOCIALE  INTERNATIONALE 
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS, SUPPRIMEZ LES ARMÉES, LES POLICES, 
LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES, LE TRAVAIL SALARIÉ !

07/05/2017

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2017

Machiavélisme ou réel déclin des castes politiques
L'alliance d'un parti social-démocrate européen 

La stratégie bourgeoise du Parti socialiste a essentiellement consisté à jouer perdant : après une usure calculée du passage de Hollande rien que pour appliquer des lois et des mesures impopulaires, il était évident que Hollande n'avait pas l'intention de se représenter, "sacrifié" plutôt que "condamné" dès son élection au pouvoir. Hollande a fait d'une pierre deux coups, il a flingué sa présidence et le parti qui l'a porté au pouvoir. Avec un secrétaire de parti quasi-inexistant sans autorité et sans crédibilités (Candabèlis qui a été par deux fois condamné à de la prison avec sursis et des amendes dans des affaires d'emplois fictifs et d'emploi de complaisance, en plus de ses faux diplômes.De ce fait Candabèlis ce serait  retrouvé  évincé de son poste et peut être même du champ politique. Quelle autorité aurait-il pu exercer sans être flingué autant par la droite que sur la gauche, Candabèlis n'était donc qu'un vulgaire pantin.

Le bal des maudits

Valls n'avait aucune chance malgré son mea-culpa, ses jérémiades et ses faux regrets sur la loi travail et ses lamentations sur sa politique au 49-3. Valls est un grand comédien qui a su louvoyer et bâtir sa carrière sans jamais être soupçonné de ses malhonnêtetés, Valls c'est un caméléon, "au Parti socialiste, on ne disait plus opportuniste, on disait,- "je suis de la tendance Valls" L'opportuniste Valls se retrouve volontairement évincé à son tour. 

Hamon dans la course a la présidentielle, autant dire que le jeu était gagné d'avance pour Hamon, la polarisation sur le "revenu universel" ayant été la principale diversion la plus contestée au sein du PS, par une virulente attaque de la part de Valls l'ancien Premier ministre d'une politique les plus impopulaires depuis les trente dernières années ! Toutes les attaques de Valls à l'encontre de Hamon 'étaient du pain bénit pour Hamon et "son revenu universel" qui avait eu un certain intérêt chez les jeunes. Sauf que Hamon, un pauvre hère d'une grande naïveté, a-t-il  réellement cru être le candidat du P"S"?. 
Si tôt  le candidat en lice pour la présidentielle, qu'il fut lâché par ses "camarades" frondeur inclus, subissant de la part de son propre camp les plus virulentes critiques, laissant la droite incapable de surenchérir, se contentant d'applaudir. La machine à perdre était lancée.

Fillon le candidat sans finesse de la droite ne fut pas plus chanceux, Sarkozy lui ayant laissé la place en menant une campagne dans la primaire volontairement sans consistance c'est-à-dire sans son opportunisme habituel. Fillon se retrouva être le candidat de la droite, sans même se douter avoir été manipulé. Fillon l'arrogant, le vaniteux, avec des casseroles au cul, des mises en examen des soupçons de corruption, d'emploi fictifs, d'alliance et d'intérêts douteux, etc. Avec des soutiens  plus embarrassant si non pire que lui.  Si tôt le candidat en lice pour la présidentielle, si tôt fut il lâché par les "siens", critiquant à la fois son programme et sa probité tant les affaires judiciaires devenaient de plus en plus crédibles. La machine à perdre était lancée. 

Restait dans la course à la présidence Lepen du Front national et Macron et son pseudo-mouvement "En marche"

 Le FN est un parti qui existe depuis très longtemps, il a été instrumentalisé par Mitterrand dès 83 d’une façon efficace. La même méthode est utilisée aujourd’hui parce que la population a changé, beaucoup plus de jeunes dans ces élections, le rabattage citoyen par les médias a particulièrement été efficace. Jouant sur le dégoûts qu'inspirent cette société corrompue jusqu'à la moelle et éternellement au-dessus des lois, n'a pas eu la crédibilité escomptée par le FN. Le populisme de "gôche" de Mélenchon ayant épuisé ce créneau porteur. En surfant sur ces aspects dont le FN, qui en n'est pourtant pas exsangue, et sa xénophobie même revisitée, il était donc à nouveau facile d’agiter l'épouvantail FN pour forcer l’élection de celui qu’on a au préalable formaté... 

Macron le fils prodigue

La bourgeoisie ayant besoin de faire table ras de ses vieux croûtons qui détiennent la gestion de ses affaires depuis un demi siècle,  n'a rien trouvé mieux que de faire une campagne sur le "Jeunisme" histoire de faire surgir ses rejetons dans l'arène de son pouvoir.  Gauche, droite  tous unis, tous ces faux-cul qui n'ont jamais rien fait d'autre que de nous pomper sang, sueur et vie,voyant là une formidable opportunité pour ne pas sombrer et au moins retrouver une place grassement payée par nos deniers.                                                                   
Macron n'est-il pas le produit du vide d'une caste politique duquel il émane, "l'accélération de la décadence" le saut dans ce même vide?  Président certes, mais surtout, il sera là pour promouvoir "l'Alliance des démocrates européen" regroupant les partis politiques démocratiques, centristes et progressistes libéraux des cinq continents, sa vision n'était-elle pas mondiale. 

Macron est un pur produit de la "post modernité" à laquelle s’identifient une partie de la jeune bourgeoisie européenne, Macron appartient à cette génération issue de la petite et moyenne bourgeoisie de la bobo-sphère et des start-ups produit de la Silicon Valley, ayant pour modèle économique et pour père les Steve Jobs, Richard Branson. Xavier Niel etc.... Mais cette soi-disant génération, aura une chute très rapide et très violente. 

11/04/2017

LE CAPITALISME SE NOURRIT DE NOTRE SANG, LA BOURGEOISIE DE NOTRE SUEUR, LES POLITICIENS DE NOTRE CONNERIE

LE CAPITALISME SE NOURRIT DE NOTRE SANG, LA BOURGEOISIE DE NOTRE SUEUR, LES POLITICIENS DE NOTRE CONNERIE,
ÇA A TOUJOURS ÉTÉ COMME ÇA ET ÇA LE RESTERA TANT QUE NOUS NE PRENDRONS PAS EN MAIN NOTRE DESTIN DE CLASSE INTERNATIONALE


Ce ne sont pas seulement les libéraux bourgeois classiques qui essaient de nous convaincre que la démocratie est supérieure a tout autres régimes, mais c'est la totalité des partis pseudo-ouvriers, (Socialistes, staliniens, trotskistes,…) qui basent leur politique contre-révolutionnaire sur l'affirmation que la classe ouvrière se rapprocherait du socialisme par la conquête et la défense de la totalité des droits et libertés. L'exemple du NPA, ou de Lutte Ouvrière qui se présent en nous disant qu'ils ne comptent nullement être élus, mais qu'ils sont là pour nous dire "qu'il nous faudra lutter quel que soit l'élu pour obtenir des "réformes"…  

"Lutte Ouvrière" est un cas de figure qui appartient a celle de l’électoralisme des tribuns rédempteurs, ceux qui veulent faire entendre la voix des travailleurs à l’intérieur de l’hémicycle de la classe bourgeoise, pour eux les travailleurs doivent faire entendre leurs ressentiments d’injustice, d’iniquité et de souffrance. C’est la vision des Trotsko- évangélistes qui s’adresse à l’âme profonde de la bourgeoisie, ils ne s’adressent pas à une classe antagonique qui impose sa dictature, mais a des brebis égarées, une classe inhumaine, égoïste, etc… Au pire, ils se substituent à la lutte de classe pour faire entendre la voix aphone des travailleurs, en réalité, il ne s’agit là que de faire entendre la voix de son maître. Votez "pour" ou votez "contre" qui vous voulez… L'important étant de participer à cette liesse populaire. 

Pire encore la démagogie électoraliste de l'extrême gauche trotskiste qui entretiennent l’illusion qu’une phase de transition à l’intérieur même du capitalisme est possible comme le fait le "NPA" et "Lutte ouvrière", qui
 surf sur le mythe stalino-fasciste de Doriot et ses deux cents familles les plus riches de France " dans les années ou le P'C'F avait le vent poupe. Lutte Ouvrière... Réactualise le mythe par les "huit" milliardaires possédants autant de richesses que la moitié de l’humanité en évitant d'expliquer ce qui justement permet qu'une bande de pilleurs d'accumuler ces richesses : c'est-à-dire l'État des bourgeois, l'État instrument du capitalisme et de ses larbins d'élus. 

Le capitalisme, ça ne se réforme pas ça se détruit : par l'abolition de la valeur, par l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme, par l'appropriation des nouveaux moyens de production, qui entre les mains de la bourgeoisie ce retourne contre nous et, ne peuvent que nous entraîner vers la pire catastrophe que l'humanité n'a connue ! Oui, ces nouveaux moyens de production nous appartiennent pour satisfaire nos besoins et ceux de l'humanité tout entière !

Nous combattons et nous devons combattre tous ceux qui émettre l’idée de pousser l'État, cette institution bourgeoise dans une pseudo-direction prolétarienne « de l’intérieur » ou « de l'extérieur », en nous leurrant sur sa nature, en nous présentant l'État bourgeois et sa putain de démocratie comme une entité neutre, alors qu’en fait, c’est une structure dont la bourgeoisie s'est dotée pour imposer sa domination de classe.
 

La participation "citoyenne", "électoraliste" est le résultat d'un renoncement définitif de la perspective révolutionnaire et signifie l’acceptation de notre esclavage et de la paix sociale avec notre ennemie.
 
Nous n'avons pas besoin de porte-parole, notre voix, nous la ferons entendre dans nos luttes, dans la rue par-delà les frontières de l'Europe, solidaire de nos frères et de nos sœurs de classe. 
À bas le citoyennisme, Vive la communauté humaine mondiale, a bas la production marchande, produisons pour la satisfaction de nos besoins et réciproquement de l'humanité tout entière.

Vive la révolution sociale, Vive la fraternité, Vive l'internationalisme. 

 NI DROITE  NI GAUCHE
   LUTTE RÉSOLUE EN DEHORS ET CONTRE LES SYNDICATS ET SES PARTIS QUI, AU GOUVERNEMENT COMME DANS L'OPPOSITION  TRAVAILLENT A DÉFENDRE LE CAPITAL, A  DIVISER ET A RÉPRIMER LES LUTTES DES PROLÉTAIRES

07/03/2017

Un dernier hommage a notre camarade et ami Jean Marc Berkmiller

(A sa fille Karine pour qu'elle se souvienne)

Passionné de littérature et de philosophie, Jean-Marc avait tenu une petite Librairie à Montmorillon (dans la Vienne) ou ses amis(e)s aimaient y venir pour prendre un café et discuter, il a longtemps tenu une émission de critique sociale , de philosophie et même du rock dans une radio locale. Connu  aussi pour sa contribution au salon " du livre et de l'écrit" de Montmorillon. 
Ayant depuis peu pris sa retraite, (autant dire une aumône sociale) il avait suivi sa compagne à Caen en Normandie pour exercer une activité d'appoint, ce qui laisse à penser que cette préoccupation n'a pas arrangé son état de santé.

Plutôt mourir debout que de vivre à genoux, disait Albert Camus dans "L'Homme révolté" c'est ce que fera Jean-Marc, même devant la maladie. Ayant vu un grand nombre de ses ami(e)s  emportés par cette saloperie de maladie (cancer), Jean-Marc a décidé de ne pas accepter une chimiothérapie. Retiré dans une maison prêtée par l'un de ses amis, il est décédé le 25 février 2017 à la Tranche-sur-Mer au bord de l'océan Atlantique. Son corps a été rapatrié et incinéré à Joué-lès-Tours le samedi 4 mars 2017

Il s'en est retourné aussi nu qu'il était venu, c'est-à-dire sans rien et, sans rien renier d'un combat de toute une vie, sans jamais se résigner à rester les bras croisés dans l'idéalisme ni dans celle du fatalisme ! 
Ce n'est pas non plus une vision compassionnelle de la misère  qui a animé sa vie mais bien celle de nos conditions sociales d'existence et ce depuis l'âge de 16 ans.

Il fut militant au sein du FOR (organisation du Ferment ouvrier révolutionnaire) jusqu'à la désintégration de cette dernière et la disparition du camarade G. Munis mort à Paris le 4 février 1989. Militant il le fut et le restera dans la mémoire de chacun de ses camarades, l'amitié  et la fraternité étaient de ses qualités, c'est donc  un ami, un frère, un camarade qui vient de nous quitter et qui restera dans le cœur de chacun d'entre nous.

Pour ne pas rester sur une note de tristesse, rappelons-nous,  qu'il aimait le rire et  la dérision, il aimait le rock et la musique en général, il aimait chanter (même faux) et appréciait le bon vin (rouge de préférence) et la bonne bouffe, Jean-Marc aimait la vie, tout simplement, alors comme il aimait à le dire "vive la vie" et "vive la révolution sociale".