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03/01/2020

LA FABRIQUE DES VIEILLARDS

                                         

PLUS LONGTEMPS TU BOSSERAS, PLUS TÔT TU TRÉPASSERAS.


Pour les syndicats , il ne s'agit pas de condamner l'abjection de cet ignoble projet de la réforme des retraites, ni de dénoncer les moyens envisagés, qui cherche à s'imposer par des méthodes qui hier encore auraient été qualifiées de" fascistes", par la gauche de la bobosphère, En effet , comment peut-on qualifier une mesure pseudo sociale spécifiquement ciblée sur la vieillesse des esclaves salariés de plus en plus exploités, principalement ceux et celles du secteur privé.

               PLUS LONGTEMPS TU BOSSERAS, PLUS TÔT TU TRÉPASSERAS.

Si l'espérance de vie est avérée, soustraire cet allongement de vie par le prolongement à un labeur harassant est indubitablement un projet "barbare". Là où l'humanité devrait se réjouir d'avoir gagné sur la longévité de notre espèce, rien de mieux que de condamner les plus âgés de la population aux travaux forcés, tout cela afin de restreindre les versements des pensions de retraite. Voilà les fondements sociaux et moraux de ceux qui président à la tête de tous les états.
Après avoir passé plus des trois-quarts de notre existence à travailler dans l'indignité la plus totale pour subvenir péniblement à nos besoins, cette société ne nous reconnaît qu'un droit " celui de mourir dans la dignité"… et ce le plus tôt possible. Cet âgisme d'état qui se mondialise est ni plus ni moins qu'une forme programmée d'un géronticide d'état. Plus longtemps, tu bosseras, plus tôt, tu trépasseras... 

LE CORPORATISME EST UN POISON POUR L'ENSEMBLE DE LA CLASSE OUVRIÈRE
Nombre de travailleurs et travailleuses ont été trompés par l’idéologie individualiste corporatiste engendré par le capitalisme et ses syndicats. L'appel des corporatistes à une solidarité de classe pour créer un rapport de force, est toute autant abject que le projet contesté pour sauvegarder leurs cupides privilèges "corporatistes". Si la classe ouvrière, celle des bastions industriels, des "Ford" des "Renault" des "Castorama" etc…  et ceux des moyennes entreprises du privé, en plus de tous ceux et celles qui galèrent dans les " petits boulots de merde pour survivre au jour le jour", ne se sont pas joints à vos turpitudes syndicales, c'est bien parce qu'ils ne se sont pas reconnus dans vos revendications de "corporateux" syndiqués. Sachant que d'une manière ou d'une autre, "les partenaires sociaux", spécialistes des magouilles en coulisse, trouverons bien un consensus afin de vous faire regagner cette niche qui semble si bien vous convenir.
Nos propos ne sont pas ceux de l'insolence, ils répondent aux arguments fallacieusement avancés, d'une "lutte soi-disant pour l'avenir de nos enfants" ….. Non ce n'est certainement pas en perpétuant nos conditions d'esclaves que l'on prépare l'avenir de nos enfants ! Nous devons nous unir au-delà de toutes les frontières, et non pas nous  diviser, quel que soit notre âge, nos conditions de survie, dans des organisations autonomes, en désignant nos délégué-e-s, contrôlés et révocables à tout moment, par l'ensemble des participants du mouvement, au-delà et contre les syndicats et des partis politiques bourgeois qui appellent à la négociation avec l’ordre existant. Nous ne sommes pas là pour auto-gérer notre exploitation, ni pour la conserver, mais pour l'abattre partout, reste à prendre le chemin qu'il convient celui de la révolution sociale. Alors revendiquer peut être, lutter sûrement, mais pour ne plus avoir à le faire !

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